Le domaine d'Es Saadi à Marrakech, une ode à tous les Orients
Une histoire de famille
Le Es Saadi, est avant tout une histoire de famille. Jean Bauchet (artiste marocain) et son épouse Henriette (concertiste et violoniste française), construisirent dans les années 50 le premierCasino de Marrakech, avant de démarrer la construction de l'hôtel du Casino. Achevé après l'Indépendance (1966), il allait devenir l'hôtel Es Saadi. Toujours aux commandes du navire, Henriette, la "super-mamie" comme l'appelle son arrière-petit-fils Jules, avec ses 88 printemps, reste aujourd'hui très attentive à "son bébé". Mais depuis les années 60, elle est malgré tout, formidablement épaulée par sa fille Elisabeth qui s'est totalement impliquée dans la décoration du Palace. Maître d'œuvre pour le choix des couleurs, tissus, œuvres d'art - c'est une collectionneuse et une chineuse passionnée - elle a constitué un bon tandem avec l'architecte Aziz Lamghari, à qui l'on doit, entre autres, la construction de ces 10 incroyables villas, ouvertes en 2007 et du dernier-né en date, le Palace Es Saadi.
Le grand-père Jean, peut être incroyablement fier du développement de son hôtel qui a pris, depuis les années 2000, un tournant décisif. Vu l'extraordinaire engouement des touristes pour Marrakech, Elisabeth leur fille, son époux, Monsieur Boulhal, aidés de leur fils Jean-Alexandre et de son épouse Caroline, ont mené à bien des travaux pharaoniques, métamorphosant l'hôtel endormi en un véritable établissement oriental de luxe, aux prestations haut de gamme, sans perdre l'esprit initial du lieu.
L'artisanat marocain à l'honneur au Palace
De multiples œuvres d'artistes marocains reconnus (Kamal Lahbabi, célèbre céramiste...) d'antiquités, d'œuvres d'art parsèment hall, couloirs, suites, salons du Palace ainsi que dans les 10 villas (de 150 m² à 250 m²), donnant une personnalité unique au Palace Es Saadi.
Un travail remarquable des artisans locaux a été privilégié pour mettre à l'honneur l'art traditionnel marocain. Ainsi tapis de Rabat, de Taznaght, ferronneries d'art pour les grilles, portes en bois sculptées anciennes ou reproduites, tissages soyeux de Casablanca, tadelakt, gebs, zellige s'affichent partout.
Chaque suite, de proportion généreuse (70 à 150 m²) bénéficie de sa terrasse. Toutes différentes les unes des autres, elles ont été conçues dans l'esprit de la tradition nomade marocaine et s'ornent de portes anciennes.
Des villas dignes des mille et une nuits
L'architecte Aziz Lamghari a laissé ici éclater tout sa fantaisie en réalisant avec les villas, une ode à un Orient des mille et une nuits.
De 150 m² à 250 m², chacune, à l'abri des regards, cache une piscine dans un nid de verdure, racontant son style et son histoire.
La villa Sultane a des allures de princesse orientale avec son gebs finement dentelé et ses riches drapés orientaux. La Maharadja est un concentré de palais indien. La Persane éblouit avec ses délicats camaïeux de bleu et sa piscine à fleur de salon. L'Art Déco est une évocation spectaculaire des années 1925/1930, avec sa porte d'entrée, reproduite par un ferronnier local d'après un motif floral de Ruhlmann.
La Cours des Lions, un hymne à la gastronomie marocaine
Au dernier étage du Palace, un décor des mille et une nuits vous attend : dentelles de pierres, de gypse et de métal, chaises italiennes avec assises en croco, vue époustouflante sur la ville et ses lumières avec son immense baie vitrée, deux terrasses et une coupole inspirée de l'Alhambra. Un décor de légende. Ici le chef français, Sébastien Bontour, élève des Frères Pourcel, sert une cuisine marocaine raffinée, associant parfums et saveurs du Maroc à des recettes françaises. Produits du verger et du potager bio, élevage de canard, dindes et dindons, complètent cette alliance goûteuse et raffinée.
Le Spa
Quant au spa, il propose, outre des soins classiques, des ateliers de musicothérapie, techniques avant-garde, animées par Nathalie, formée à la médecine chinoise.
Au programme, "acupuncture sonore" ou "colonne musicale", des vibrations musicales avec un diapason, chromothérapie, massage ayurvédique, points de méridien, rééquilibrent l'organisme et libèrent des tensions.
Un 2ème spa de 3000 m² verra le jour fin 2008, sous la direction de Caroline Bauchet Boulhal, très impliquée dans ce projet. Il offrira à sa clientèle outre des soins pointus, des massages orientaux mettant en avant le savoir-faire ancestral marocain
