Le Saint James Paris : Un peu de british style au cœur de Paris
Niché dans le 16ème arrondissement de Paris, à un jet de pierre du Bois de Boulogne, le Saint James Paris appartenant à la chaîne des Châteaux & Hôtels de France, reste un lieu des plus discrets et des plus prisés, à l'écart des trépidations de la ville.
C'est de là que s'envolaient les montgolfières...
A la fin du XIXème siècle, c'est de là que s'envolaient les montgolfières... Certainement sensible aux élévations, c'est sur ce premier aérodrome de Paris que Madame Thiers, la veuve du Président, choisit d'y établir son oeuvre, la Fondation Thiers, pour permettre à des étudiants de bonne famille de compléter leur instruction et se perfectionner dans l'étude des hautes sciences.
En 1986, un homme d'affaires britanique prend l'établissement en main et en fait le Saint James Club, dans la plus pure tradition des cercles londoniens. En 1991 les propriétaires du Relais Christine au coeur de Saint Germain et du Pavillon de la Reine sur la Place des Vosges, le transforment en hôtel, le seul château-hôtel de Paris.
Il abrite ainsi désormais, outre son restaurant et 48 chambres ou suites au luxe discret, un bar-bibliothèque doté d'excellents alcools... et de plus de 120.000 ouvrages, vestiges de la Fondation Thiers, qui imposent le respect.
Anglaise athmosphère et cuisine du terroir
C'est un endroit intime, à l'atmosphère exclusivement british, où bien entendu les fauteuils club en cuir marron patiné côtoient d'anciennes boiseries. On s'y sent comme chez soi dans la froideur hivernale pour y déguster de très rares Single Malt Scotch Whiskies, fumer son puro favori fourni par une fort belle cave à cigares, grignoter un classique club-sandwich ou des charcuteries italiennes, tandis que l'été la terrasse en tonnelle offre une oasis de fraîcheur.
On peut y déguster la cuisine française de Cyrille Robert, jeune chef de cuisine de 35 ans, pour qui "bon" rime avec "simplicité des saveurs et excellence des produits". Son passage aux Trois Marches, chez Ledoyen, au Jules Verne, au Meurice et chez Maxim's l'amène à partir de 1998 à officier derrière les fourneaux du Saint James Paris. Avec lui vous revenez un peu dans le terroir français : Son carré d'agneau de lait des pays d'Oc à la marjolaine accompagné de pulpe d'aubergines à la tomate, ou son pigeon de Vendée rôti au sésame et agrémenté de carottes fanes glacées au persil plat font un agréable contraste avec le "british style".
De même, le carpaccio de légumes croquants avec copeaux d'Osso Iraty et huile infusée au basilic ou les filets de rouget à l'escabèche aux spaghettis de courgettes au citron confit composent un voyage de saveurs et de couleurs. Fin du fin, le sommelier, Christophe Jouault qui vient de lancer sa carte de Vins du Monde, réalise des accords merveilleux, mais raisonnables en prix.
Un club privé
Le service est discret et impeccable, seul le murmure des oiseaux vient troubler la sérénité des lieux.
Une adresse à garder confidentielle. Et surtout, le Saint James Paris possède la particularité d'être un club privé. Un endroit idéal pour rencontrer et inviter ses relations d'affaires.
L'adhésion au Club permet d'accéder librement accompagné de ses invités, à l'ensemble des prestations proposées par le Saint James ainsi qu'à près de 150 clubs affiliés à travers le monde, tels les célèbres Princeton Club de New York, ou Jockey Club de Hong Kong.
Quant à l'hôtel, il est libre d'accès, que vous y soyez membre ou non, et vous pouvez bénéficiez de toutes les prestations du Saint James Paris ainsi que de son bar-bibliothèque, du restaurant ou de son modeste Club de remise en forme équipé d'un sauna, jacuzzi, table de bronzage et de différents appareils de fitness.
Comble du luxe... on peut se garer au sein de l'hôtel, dans une grande cour arborée.
A la fin du XIXème siècle, c'est de là que s'envolaient les montgolfières... Certainement sensible aux élévations, c'est sur ce premier aérodrome de Paris que Madame Thiers, la veuve du Président, choisit d'y établir son oeuvre, la Fondation Thiers, pour permettre à des étudiants de bonne famille de compléter leur instruction et se perfectionner dans l'étude des hautes sciences.
En 1986, un homme d'affaires britanique prend l'établissement en main et en fait le Saint James Club, dans la plus pure tradition des cercles londoniens. En 1991 les propriétaires du Relais Christine au coeur de Saint Germain et du Pavillon de la Reine sur la Place des Vosges, le transforment en hôtel, le seul château-hôtel de Paris.
Il abrite ainsi désormais, outre son restaurant et 48 chambres ou suites au luxe discret, un bar-bibliothèque doté d'excellents alcools... et de plus de 120.000 ouvrages, vestiges de la Fondation Thiers, qui imposent le respect.
Anglaise athmosphère et cuisine du terroir
C'est un endroit intime, à l'atmosphère exclusivement british, où bien entendu les fauteuils club en cuir marron patiné côtoient d'anciennes boiseries. On s'y sent comme chez soi dans la froideur hivernale pour y déguster de très rares Single Malt Scotch Whiskies, fumer son puro favori fourni par une fort belle cave à cigares, grignoter un classique club-sandwich ou des charcuteries italiennes, tandis que l'été la terrasse en tonnelle offre une oasis de fraîcheur.
On peut y déguster la cuisine française de Cyrille Robert, jeune chef de cuisine de 35 ans, pour qui "bon" rime avec "simplicité des saveurs et excellence des produits". Son passage aux Trois Marches, chez Ledoyen, au Jules Verne, au Meurice et chez Maxim's l'amène à partir de 1998 à officier derrière les fourneaux du Saint James Paris. Avec lui vous revenez un peu dans le terroir français : Son carré d'agneau de lait des pays d'Oc à la marjolaine accompagné de pulpe d'aubergines à la tomate, ou son pigeon de Vendée rôti au sésame et agrémenté de carottes fanes glacées au persil plat font un agréable contraste avec le "british style".
De même, le carpaccio de légumes croquants avec copeaux d'Osso Iraty et huile infusée au basilic ou les filets de rouget à l'escabèche aux spaghettis de courgettes au citron confit composent un voyage de saveurs et de couleurs. Fin du fin, le sommelier, Christophe Jouault qui vient de lancer sa carte de Vins du Monde, réalise des accords merveilleux, mais raisonnables en prix.
Un club privé
Le service est discret et impeccable, seul le murmure des oiseaux vient troubler la sérénité des lieux.
Une adresse à garder confidentielle. Et surtout, le Saint James Paris possède la particularité d'être un club privé. Un endroit idéal pour rencontrer et inviter ses relations d'affaires.
L'adhésion au Club permet d'accéder librement accompagné de ses invités, à l'ensemble des prestations proposées par le Saint James ainsi qu'à près de 150 clubs affiliés à travers le monde, tels les célèbres Princeton Club de New York, ou Jockey Club de Hong Kong.
Quant à l'hôtel, il est libre d'accès, que vous y soyez membre ou non, et vous pouvez bénéficiez de toutes les prestations du Saint James Paris ainsi que de son bar-bibliothèque, du restaurant ou de son modeste Club de remise en forme équipé d'un sauna, jacuzzi, table de bronzage et de différents appareils de fitness.
Comble du luxe... on peut se garer au sein de l'hôtel, dans une grande cour arborée.
Septembre 2004
Par Katya PELLEGRINO