Harold Parisot: « Nos clients veulent de l’unique, du rare et de l’exclusif »
Immeubles, hôtels particulier ou œuvres d’art, les biens de prestige réclament discrétion et confidentialité lors de leur transaction, un modèle qu’Harold Parisot développe en France.
Luxe-magazine : Qu’est ce qui vous a poussé à créer Harold Parisot Conseils ?
Harold Parisot : « En travaillant dans le domaine des assurances de luxe en tant que responsable du développement de Patrim One, j’ai conseillé beaucoup de clients fortunés dans l’immobilier haut de gamme ou les collections d’art privés. Durant ces années, ces clients m’ont souvent sollicité pour faire de l’intermédiation dans la vente et l’acquisition de biens haut de gamme, mais je ne pouvais traiter ce type de demande vis à vis de mon employeur. C’est pourquoi, j’ai pris la décision de fonder Harold Parisot Conseils, afin de répondre à cette demande croissante.
S’agit-il de la première société de ce type en France ?
A ma connaissance, oui. Cette activité d’intermédiaire de biens de prestige est peu connue en France, alors qu’elle offre beaucoup d’avantages à la clientèle privée, notamment en matière de confidentialité et de prix.
Le marché d’Harold Parisot Conseils est-il français ou international ?
Notre marché est français et international. Nous avons des demandes pour de l’immobilier d’investissement avec rentabilité (immeuble résidentiel ou bureaux occupés partout en France) et pour du résidentiel (hôtel particulier et appartement de standing) principalement à Paris et sur la Côte d’Azur. Ce sont les deux régions préférées de la clientèle de luxe. Globalement, nos vendeurs sont français et nos acquéreurs basés à l’étranger (essentiellement Moyen-Orient et Chine).
Quel est le profil type de vos clients ?
Nous avons deux catégories principales de clients acheteurs: des grandes familles (en direct ou via leur Family Office) et des fonds d’investissement étrangers.
Côté clients vendeurs: il s’agit avant tout de particuliers (en direct ou via leur Family Office) et de foncières.
Pourquoi passer par vous, c’est à dire choisir le « off market », plutôt que de contacter une agence immobilière haut de gamme par exemple ?
Avant tout, il y a cette confiance et transparence avec des clients qui me connaissent et apprécient la qualité de notre relation. Ensuite, nos clients nous mandatent pour la vente de leur bien par souci de discrétion, ce qui leur permet de vendre un bien sans que leur famille, leurs amis, leurs collaborateurs ou les journalistes ne soient informés de leur démarche. En passant par une agence immobilière haut de gamme, le tout venant a accès à toutes les informations du produit, à commencer par les photos du bien et le prix demandé.
Existe-t-il d’autres avantages à choisir le « off market »?
Oui, le prix. C’est dans l’intérêt du vendeur de faire appel au marché off market, car aujourd’hui beaucoup d’acquéreurs recherchent de l’unique, du rare, de l’exclusif. Et ils sont prêts à payer cette confidentialité.
En d’autres termes, cela signifie que lorsqu’un vendeur fait appel à une agence immobilière de prestige, il s’exclue tous les acheteurs potentiels qui recherchent un produit auquel les autres n’ont pas accès.
La recette paraît simple, mais la vente de gré à gré fonctionne-t-elle à tous les coups ?
La première difficulté, c’est d’avoir les bons contacts, aussi bien côté acheteur que vendeur. La deuxième difficulté, c’est d’être en mesure de les mettre en relation et de conclure l’affaire rapidement car la rémunération de l’apporteur d’affaire ne s’effectue qu’au terme de la transaction. Cela ne fonctionne pas systématiquement mais c’est dans l’intérêt de tous de vendre de gré à gré. Côté vendeur, le prix est en haut de la fourchette. Côté acheteur, il a accès à des produits qui ne sont pas en agence immobilière.
Quelle est la part de votre commission ?
C’est plutôt confidentiel, mais disons qu’elle s’échelonne entre 1% à 5% dans l’immobilier et autour de 10% pour les œuvres d’art.
Harold Parisot : « En travaillant dans le domaine des assurances de luxe en tant que responsable du développement de Patrim One, j’ai conseillé beaucoup de clients fortunés dans l’immobilier haut de gamme ou les collections d’art privés. Durant ces années, ces clients m’ont souvent sollicité pour faire de l’intermédiation dans la vente et l’acquisition de biens haut de gamme, mais je ne pouvais traiter ce type de demande vis à vis de mon employeur. C’est pourquoi, j’ai pris la décision de fonder Harold Parisot Conseils, afin de répondre à cette demande croissante.
S’agit-il de la première société de ce type en France ?
A ma connaissance, oui. Cette activité d’intermédiaire de biens de prestige est peu connue en France, alors qu’elle offre beaucoup d’avantages à la clientèle privée, notamment en matière de confidentialité et de prix.
Le marché d’Harold Parisot Conseils est-il français ou international ?
Notre marché est français et international. Nous avons des demandes pour de l’immobilier d’investissement avec rentabilité (immeuble résidentiel ou bureaux occupés partout en France) et pour du résidentiel (hôtel particulier et appartement de standing) principalement à Paris et sur la Côte d’Azur. Ce sont les deux régions préférées de la clientèle de luxe. Globalement, nos vendeurs sont français et nos acquéreurs basés à l’étranger (essentiellement Moyen-Orient et Chine).
Quel est le profil type de vos clients ?
Nous avons deux catégories principales de clients acheteurs: des grandes familles (en direct ou via leur Family Office) et des fonds d’investissement étrangers.
Côté clients vendeurs: il s’agit avant tout de particuliers (en direct ou via leur Family Office) et de foncières.
Pourquoi passer par vous, c’est à dire choisir le « off market », plutôt que de contacter une agence immobilière haut de gamme par exemple ?
Avant tout, il y a cette confiance et transparence avec des clients qui me connaissent et apprécient la qualité de notre relation. Ensuite, nos clients nous mandatent pour la vente de leur bien par souci de discrétion, ce qui leur permet de vendre un bien sans que leur famille, leurs amis, leurs collaborateurs ou les journalistes ne soient informés de leur démarche. En passant par une agence immobilière haut de gamme, le tout venant a accès à toutes les informations du produit, à commencer par les photos du bien et le prix demandé.
Existe-t-il d’autres avantages à choisir le « off market »?
Oui, le prix. C’est dans l’intérêt du vendeur de faire appel au marché off market, car aujourd’hui beaucoup d’acquéreurs recherchent de l’unique, du rare, de l’exclusif. Et ils sont prêts à payer cette confidentialité.
En d’autres termes, cela signifie que lorsqu’un vendeur fait appel à une agence immobilière de prestige, il s’exclue tous les acheteurs potentiels qui recherchent un produit auquel les autres n’ont pas accès.
La recette paraît simple, mais la vente de gré à gré fonctionne-t-elle à tous les coups ?
La première difficulté, c’est d’avoir les bons contacts, aussi bien côté acheteur que vendeur. La deuxième difficulté, c’est d’être en mesure de les mettre en relation et de conclure l’affaire rapidement car la rémunération de l’apporteur d’affaire ne s’effectue qu’au terme de la transaction. Cela ne fonctionne pas systématiquement mais c’est dans l’intérêt de tous de vendre de gré à gré. Côté vendeur, le prix est en haut de la fourchette. Côté acheteur, il a accès à des produits qui ne sont pas en agence immobilière.
Quelle est la part de votre commission ?
C’est plutôt confidentiel, mais disons qu’elle s’échelonne entre 1% à 5% dans l’immobilier et autour de 10% pour les œuvres d’art.
Février 2011
Par Sébastien BINET-DECAMPS