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Ce jour-là, en poussant les portes du SUMMIT One Vanderbilt, j’étais loin d’imaginer la claque sensorielle qui m'attendait. Plus qu’un simple observatoire, c’est une plongée futuriste qui débute ici, à 335 mètres d’altitude, au cœur de Manhattan.

Dès l’entrée, une consigne : "Oubliez ce que vous savez, préparez-vous à ressentir." Lunettes de soleil à la main – indispensable pour affronter l’intensité lumineuse des lieux –, j’embarque dans cette aventure verticale.

Une ascension au-delà des repères

Première étape : Ascent, le plus grand ascenseur extérieur à fond de verre au monde. En quelques secondes, je me retrouve suspendu dans les airs, la ville se déployant sous mes pieds comme un tableau vivant. L’effet est à couper le souffle : la perspective sur New York n’a jamais été aussi vertigineuse.

Air" de Kenzo Digital : traverser un autre monde avec Summit

À l'arrivée, c’est "Air", l’installation monumentale signée Kenzo Digital, qui s’impose. La salle Transcendence 1 est un ovni architectural : un cube infini de miroirs où ciel, buildings et visiteurs se fondent en un seul reflet. Déroutant, fascinant, presque irréel. Chaque mouvement devient une œuvre d’art éphémère. Plus loin, Affinity invite à la légèreté : des ballons argentés flottent en apesanteur, créant un ballet joyeux où chacun redevient enfant.

Avec Unity, la magie continue :

Mon visage apparaît dans des nuages numériques, dissolvant encore un peu plus la frontière entre réalité physique et virtuelle. Et à la nuit tombée, Air at Night révèle une autre facette du lieu : les miroirs s’embrasent de vagues lumineuses, transformant SUMMIT en un phare futuriste visible à des kilomètres.

Voler au-dessus de Madison Avenue avec "Levitation"

Autre frisson : Levitation. Deux plateformes de verre suspendues dans le vide m'invitent à marcher – littéralement – au-dessus de la ville. L'impression de flotter entre ciel et terre est grisante.

Pause artistique avec Yayoi Kusama

L'expérience sensorielle se prolonge dans Reflect, une œuvre immersive de la grande Yayoi Kusama, qui joue avec les perceptions et les limites de l’espace.

Un final en terrasse face aux icônes de New York
Enfin, je rejoins la terrasse panoramique extérieure. Installé face au panorama, un verre à la main, je savoure l’instant. Ici, la vue se déploie jusqu’à 120 kilomètres à la ronde. Surtout, c’est l’occasion unique d’admirer de près l’iconique Chrysler Building, sous un angle rarement offert par d’autres observatoires.