Kazuri, « Petit et joli » en langue Swahili, un bijou unique et rare en provenance du Kenya.
Reflet de la terre kényane et de l’extraordinaire beauté des paysages de ce pays, entièrement faits à la main, les bijoux Kazuri sont aujourd’hui distribués en France dans plus de 80 boutiques, dont les Galeries Lafayette. Ces colliers, bracelets et boucles d’oreilles imaginés et fabriqués par des femmes kényanes ont une histoire et participent aujourd’hui au commerce équitable.
Le goût pour la céramique de Lady Suzan Wood
Suite à son installation à Nairobi après son mariage, cette native du Congo ex Belge décide, avec son mari ,de quitter la ville et d’acheter une ferme en 1975, à Karen précisément, pour mieux profiter des superbes paysages du Kenya et vivre au plus près des autochtones.
Karen, une localité dont le nom fait référence à Karen Blixen l’auteur de « Out of Africa », est située au pied des montagnes Ngong, à mi-chemin entre la capitale très animée du Kenya et la spectaculaire vallée du Rift.
C’est là qu’elle découvre une nouvelle passion, la céramique. Elle se met en effet à travailler l’argile, à en faire des perles, aidée en cela au départ par deux à trois femmes Kikuyu.
Ainsi naissent ses premiers bijoux, fruits de son imagination. Toujours à la recherche de formes, de tailles et de couleurs différentes, elle trouve la cuisson la mieux adaptée pour mettre en valeur une palette extraordinaire de coloris.
Entourée de nombreuses femmes Kikuyu qui vivent souvent seules et élèvent difficilement plusieurs enfants, cette fille de missionnaire décide de les aider en créant un atelier afin de leur donner du travail.
Aujourd’hui, l’atelier de Lady Susan Wood emploie 300 femmes qui imaginent et réalisent des bijoux, dont chacun est unique parce que composé exclusivement de perles entièrement travaillées à la main par les femmes Kikuyu.
Kazuri et le commerce équitable
Grâce à son engagement social et à sa contribution dans la création d’emplois pour les femmes en difficulté (une dizaine d’hommes travaillent également aux tâches les plus lourdes), c’est tout naturellement que l’atelier bénéficie du label de l’IFAT (International Fair Trade Association).
L’objectif de l’IFAT est d’améliorer les conditions de vie et le bien être des producteurs désavantagés en mettant en contact les organisations du commerce équitable ainsi qu’en faisant leur promotion et en défendant une plus grande justice au sein du commerce international.
« Kazuri imenisaidia kulea watoto » « Travailler chez Kazuri m’a permis d’élever décemment mes enfants » dit Elizabeth Matendecher qui travaille chez Kazuri depuis décembre 1976.
Après quelques années dans l’entreprise, les femmes employées par Kazuri bénéficient d’un salaire de 500 Kshs (Shilings Kenyans) par jour de 7 heures de travail, soit 3 fois plus que le salaire moyen pratiqué au Kenya dans le secteur agricole et 2 fois plus que dans le monde industriel. A titre de comparaison, un pain de 400 gr coûte 35 Kshs et un demi litre de lait 32 Kshs.
Les jeunes enfants sont pris en charge sur place par des baby-sitters. Les femmes bénéficient de la sécurité sociale qui donne accès aux hôpitaux publics. Une clinique est installée dans l’enceinte de la propriété et une infirmière est plus spécialement attachée à l’atelier. Elle conseille les femmes, notamment en ce qui concerne la prévention contre le sida et le planning familial.
Il n’y a pas d’âge imposé pour la retraite. Les femmes s’arrêtent quand elles veulent pour leur permettre de profiter de leurs économies.
En direct du Kenya, des bijoux entièrement faits à la main.
Les perles d’argile sont modelées à la main, ensuite cuites au four une première fois, puis émaillées et cuites à nouveau.
Du Kaki au rouge laqué, du marron cuivré au gris, en passant par le bleu de Prusse, le blanc de nacre et l’or, c’est une variété incomparable de coloris qui agrémente colliers, bracelets et boucles d’oreilles.
Chaque perle fait l’objet d’une attention particulière avant d’être enfilée.
Chaque bijou Kazuri est différent, unique et rare, et renferme un petit peu de cette terre mythique qu’est le Kenya. Au-delà de la mode et des modes, la beauté des bijoux Kazuri est le reflet de la splendeur des paysages Kenyans et des femmes qui les imaginent.
Suite à son installation à Nairobi après son mariage, cette native du Congo ex Belge décide, avec son mari ,de quitter la ville et d’acheter une ferme en 1975, à Karen précisément, pour mieux profiter des superbes paysages du Kenya et vivre au plus près des autochtones.
Karen, une localité dont le nom fait référence à Karen Blixen l’auteur de « Out of Africa », est située au pied des montagnes Ngong, à mi-chemin entre la capitale très animée du Kenya et la spectaculaire vallée du Rift.
C’est là qu’elle découvre une nouvelle passion, la céramique. Elle se met en effet à travailler l’argile, à en faire des perles, aidée en cela au départ par deux à trois femmes Kikuyu.
Ainsi naissent ses premiers bijoux, fruits de son imagination. Toujours à la recherche de formes, de tailles et de couleurs différentes, elle trouve la cuisson la mieux adaptée pour mettre en valeur une palette extraordinaire de coloris.
Entourée de nombreuses femmes Kikuyu qui vivent souvent seules et élèvent difficilement plusieurs enfants, cette fille de missionnaire décide de les aider en créant un atelier afin de leur donner du travail.
Aujourd’hui, l’atelier de Lady Susan Wood emploie 300 femmes qui imaginent et réalisent des bijoux, dont chacun est unique parce que composé exclusivement de perles entièrement travaillées à la main par les femmes Kikuyu.
Kazuri et le commerce équitable
Grâce à son engagement social et à sa contribution dans la création d’emplois pour les femmes en difficulté (une dizaine d’hommes travaillent également aux tâches les plus lourdes), c’est tout naturellement que l’atelier bénéficie du label de l’IFAT (International Fair Trade Association).
L’objectif de l’IFAT est d’améliorer les conditions de vie et le bien être des producteurs désavantagés en mettant en contact les organisations du commerce équitable ainsi qu’en faisant leur promotion et en défendant une plus grande justice au sein du commerce international.
« Kazuri imenisaidia kulea watoto » « Travailler chez Kazuri m’a permis d’élever décemment mes enfants » dit Elizabeth Matendecher qui travaille chez Kazuri depuis décembre 1976.
Après quelques années dans l’entreprise, les femmes employées par Kazuri bénéficient d’un salaire de 500 Kshs (Shilings Kenyans) par jour de 7 heures de travail, soit 3 fois plus que le salaire moyen pratiqué au Kenya dans le secteur agricole et 2 fois plus que dans le monde industriel. A titre de comparaison, un pain de 400 gr coûte 35 Kshs et un demi litre de lait 32 Kshs.
Les jeunes enfants sont pris en charge sur place par des baby-sitters. Les femmes bénéficient de la sécurité sociale qui donne accès aux hôpitaux publics. Une clinique est installée dans l’enceinte de la propriété et une infirmière est plus spécialement attachée à l’atelier. Elle conseille les femmes, notamment en ce qui concerne la prévention contre le sida et le planning familial.
Il n’y a pas d’âge imposé pour la retraite. Les femmes s’arrêtent quand elles veulent pour leur permettre de profiter de leurs économies.
En direct du Kenya, des bijoux entièrement faits à la main.
Les perles d’argile sont modelées à la main, ensuite cuites au four une première fois, puis émaillées et cuites à nouveau.
Du Kaki au rouge laqué, du marron cuivré au gris, en passant par le bleu de Prusse, le blanc de nacre et l’or, c’est une variété incomparable de coloris qui agrémente colliers, bracelets et boucles d’oreilles.
Chaque perle fait l’objet d’une attention particulière avant d’être enfilée.
Chaque bijou Kazuri est différent, unique et rare, et renferme un petit peu de cette terre mythique qu’est le Kenya. Au-delà de la mode et des modes, la beauté des bijoux Kazuri est le reflet de la splendeur des paysages Kenyans et des femmes qui les imaginent.
Octobre 2008
Par Claire CAYLA