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Passionné par l’humain et les rencontres qui nourrissent son parcours, Romain Bayle a fondé Apogée en novembre 2022 dans le 16e arrondissement de Paris. Un lieu intime, confidentiel, entièrement pensé pour redéfinir les codes de la médecine esthétique et instaurer une hospitalité d’un genre nouveau. Sincérité du geste, langage franc, goût du vrai : tout chez lui évoque une élégance non ostentatoire, mais profondément incarnée.
Installée au premier étage d’un immeuble haussmannien, la Clinique Apogée donne immédiatement le ton. Marbre, bois, peau et lumière composent un espace chaleureux où le végétal et le minéral dialoguent avec une esthétique sobre et raffinée. Signée Ana Mousinet, architecte pour Raffles et MGallery, cette scénographie volontairement éloignée de l’image clinique traduit une vision assumée : celle d’un luxe discret, accueillant, profondément humain.

Qui est Romain Bayle ?

Je suis un Bourguignon, enraciné dans la terre, avec l’amour du vin et de la vie chevillé au corps. Après des études de droit, j’ai d’abord exercé comme huissier, puis j’ai rejoint ma femme à Paris et intégré une banque dans le recouvrement, avant de créer le service gestion des risques chez Foncia. Ce parcours m’a permis d’observer un secteur qui m’intriguait : celui de l’esthétique, souvent enfermé dans des clichés, alors que la demande réelle est bien plus subtile. J’ai voulu créer un lieu qui assume une vision différente : une esthétique globale, sur-mesure, intégrée dans un parcours humain et circulatoire.

Vous parlez d’“hospitalité esthétique” comme d’un nouveau langage. Que recouvre ce concept ?

C’est l’essence même d’Apogée. Nous empruntons aux codes de l’hôtellerie haut de gamme une vision du service fondée sur l’écoute, la qualité relationnelle et le soin du détail. Il ne s’agit pas seulement de proposer un traitement, mais de comprendre un besoin, de le traduire avec justesse, dans un cadre élégant, confidentiel, respectueux de la personne. C’est un art de la présence, de la discrétion et de la fluidité.
Et bien entendu c’est créer un parcours avec une prise en charge confidentielle liée au secret médical.

Comment combinez-vous esthétique visible et santé durable ?

Notre approche est circulaire : l’extérieur ne peut être dissocié de l’intérieur. Grâce au Dr Claude Chauchard, pionnier de la longévité, nous établissons des ponts entre médecine esthétique et médecine fonctionnelle. Cela passe par des consultations approfondies, des bilans (sanguins, nutritionnels) et des protocoles adaptés (intime féminin, troubles du sommeil ou sexuels, pigmentation…). Notre objectif est de répondre de façon éthique, pertinente et ciblée à chaque besoin identifié.

Quel impact a le Dr Chauchard sur votre philosophie ?

Il nous aide à aborder la notion de maturité avec un regard serein. À soixante-dix ans, et plus l’homme ou la femme n’a pas vieilli : il/elle a intégré son rythme, redéfini sa puissance, et réorienté ses désirs et ses plaisirs avec plus de justesse. Le temps n’a pas affaibli l’élan, il l’a épuré.
Notre approche vise à accompagner cette évolution avec des solutions personnalisées, préventives et positives. Nous allons d’ailleurs intégrer à partir de septembre des bilans anti-âge et des suivis nutritionnels et micronutritionnels pour anticiper, et non subir.
Il est donc vital à mes yeux d’apporter des solutions pour le mieux vivre à ce bel âge. Aimer la vie et en profiter n’a pas de limite dans le temps !

Parmi vos technologies, lesquelles incarnent cette nouvelle ère ?

Le Liplase de Fotona est une belle illustration : il redensifie les lèvres sans injection, avec un rendu naturel. Morpheus 8, quant à lui, associe radiofréquence et microneedling pour raffermir la peau en profondeur. Ces dispositifs permettent des résultats visibles, durables et non invasifs. Mais ils ne remplacent jamais la main humaine ni la qualité d’écoute : ils s’y ajoutent.

L’expérience sensorielle est au cœur de votre proposition. Comment l’exprimez-vous ?

Nous avons voulu que chaque sens soit sollicité de manière subtile. L’ouïe avec une musique douce, la vue avec des teintes minérales, le toucher via les matériaux nobles, et même l’odorat avec une signature olfactive discrète, qui n’impose rien. Il s’agit d’un luxe sensoriel, presque invisible, mais qui agit en profondeur sur le ressenti.

Vous formez vos praticiens en continu. Pourquoi cette exigence ?

C’est essentiel. Nous avons créé une académie interne, sous la direction de notre directeur médical Alexandre Duvernois, dont l’expérience approfondie de la médecine esthétique constitue un véritable socle pour la clinique. Son expertise guide la formation continue de nos praticiens, que nous sélectionnons rigoureusement et formons à l’international afin de garantir un niveau d’excellence homogène et exigeant, y compris dans un contexte d’expansion.

Votre définition du luxe ?

Le luxe, c’est l’élégance d’un geste juste, la subtilité d’une intention bien placée. C’est la qualité ressentie, pas seulement visible. Mon luxe à moi, c’est aussi une balade en forêt avec mes enfants.

Et votre comble du luxe ?

Vivre pleinement l’instant présent.

Le luxe dont vous ne pourriez vous passer ?

Le temps. Celui que je consacre à ma famille.