Gastronomie

Le Pavillon Noura fait peau neuve

Noura, Maison familiale fondée par Jean-Paul Bou Antoun fait les beaux jours de l'avenue Marceau depuis 1989. Aujourd'hui, l'ancien Pavillon Noura de cette même avenue renaît sous les traits d'un très élégant restaurant libanais à la décoration contemporaine parsemée de touches traditionnelles, hommage à l'artisanat du Liban. Laquée noire avec ses stores vanille, la façade abrite un véritable Pavillon Oriental avec ses 70 couverts articulés autour de tables et salons confidentiels aux larges banquettes. On y admire un plafond peint dans l'esprit Beyrouth et de sublimes tapis d'Orient.



A travers d'élégants panneaux-persiennes de couleur Or, on peut apercevoir le Chef en train de s'afférer en cuisine. A la carte, des Mezzés traditionnels dont le délicieux taboulé libanais qui se décline en version « King crabe » mais aussi des poissons cuisinés en carpaccios, tartares et ceviches, un duo de langoustines, des Saint-Jacques arrosées à l'arak et des glaces Maison à tomber (surtout celle à la rose), servies sur un ravissant nid de cheveux d'anges.

On aime : l'abondance des mezzés bien servis, la décoration très libanaise mais lumineuse avec des banquettes très confortables

Chez les bobos : Mr. Culbuto

A proximité des Buttes-Chaumont, sur les hauteurs du 20ème arrondissement parisien, la famille Selloum (Les Follies Belleville, les Rigoles, l’Hotel Comète...) a ouvert son dernier établissement : Mr. Culbuto. Tissu aux motifs passés des banquettes, superbe bar d’angle, sellerie en laiton avec boules articulées, grand lustre en double-cône... Tout a été fait sur-mesure. Le résultat : un lieu de vie aux nombreuses facettes où les habitués prennent leur petit-déjeuner au comptoir avant d’investir les banquettes pour une séance de co-working, préambule aux rendez-vous dans l’alcôve, quand il ne s’agit pas d’investir avec sa bande de potes ou en famille le coin baby-foot ou la grande table dressée sous l’immense fresque qui donne le ton. Ce lieu dédié aux sportifs du dimanche diversifie son espace, certes, mais avec un lien commun : la chaleur.



La carte est quant à elle axée sur la qualité des produits et du fait maison, comme l’explique le Chef exécutif Alexandre Marchon. Pour atteindre son objectif, il s'entoure des meilleurs fournisseurs : Kalios pour la feta et les olives ou encore l’huile mono variétale de l’Oliveraie des frères Chantzios en Grèce. Seguin-Gourmet, fournit à l'établissement les meilleures viandes de cochon et charcuteries de bœuf... Côté création, on retrouve des pièces de bœuf accompagnées de sauces Chumichurri , un pavé de magret de canard accompagné de ses pommes grand-mère et girolles, un filet de julienne à la crème de goyave et confit de fenouil, un œuf mollet parfait ou encore une buratina avec ses tomates cœur de bœuf, son pesto, ses olives de Kalamata et pignons de pin ! Mais aussi des grands classiques comme le hamburger frites, le tartare de bœuf ou l'assiette de charcuterie,
La carte des vins a été établie en partenariat avec le sommelier Alexandre Maffray. Sa particularité : tous les vins qu’il distribue et vend sont servis sur des tables étoilées de France. Ce qui n’impose pas de prix prohibitifs mais garantit la qualité.

On aime : Le coin baby-foot qui apporte encore plus de fraîcheur au lieu.
Le plus : L'élégante terrasse en angle dont le vert amande fait écho aux arbres de la butte.
Le moins : L'établissement ne prend pas de réservation.

Le Grand Déjeuner à l’italienne du Royal Monceau

En 2018, place au changement ! Pour commencer, finissons-en avec le traditionnel poulet fermier du dimanche ou le brunch à base de jus d'orange et d’œufs brouillés ! Le Royal Monceau met du soleil dans votre assiette en proposant un déjeuner italien sur-mesure tous les dimanches au sein de son restaurant italien étoilé au Guide Michelin : II Carpaccio. Attablez-vous sous une jolie verrière baignée de lumière naturelle et prenez le temps d'admirer le cadre inspiré par l'ère du baroque sicilien et ses grottes aux parois constellées de sculptures de coquillages. Un lieu unique et hors du temps qui vous transporte immédiatement dans un palace sicilien. Pour commencer, les fans de mozzarella et de burrata retrouveront un bar qui leur est consacré ! L'assiette se complète avec un choix des meilleures charcuteries artisanales importées d'Italie ainsi qu'une abondance de légumes mûris au soleil. Cette balade gustative se prolongera ensuite avec un plat principal entre spaghetti pimentées aux seiches, gnocchis au ragoût d’Osso Bucco ou risotto milanais.



De nombreuses animations préparées avec soin par les Chefs italiens à l'image de la découpe de la mortadelle truffée ou de la préparation minute de pâtes sur roue de parmesan réjouiront tous les gourmands ! Pierre Hermé, Chef pâtissier exécutif du Palace, a quant à lui préparé des desserts inspirés de la Lombardie comme le Zuccotto, le pain des Gênes ou l'incontournable tiramisu.

On aime : le patio qui donne vraiment l'impression d'être à la campagne

Le plus : la très bonne qualité des produits et les animations entre les plats

Le moins : on aurait aimé voir plus d'antipasti au buffet de hors d'œuvres

La Famiglia : restaurateurs de père en fille !

La Famiglia est un restaurant italien chaleureux du 17ème arrondissement parisien, situé non loin de la Porte Maillot et du Palais des Congrès. De fidèles gourmets s'y pressent depuis 1991. Aujourd'hui tenu par la jolie Rita, ce sont ses parents, restaurateurs italiens à Paris depuis les années 80 qui sont à l'origine de l'établissement. C'est donc dès son plus jeune âge que Rita est tombée dans la marmite Italienne ! Et ça se ressent dans l'assiette. Massimiliano Poli qui a travaillé à Milan dans des restaurants étoilés mais aussi au Marco Polo (célèbre italien du quartier de Saint-Germain-des-Près), là où Michela et Giovanni, les parents de Rita, se sont rencontrés, officie depuis 2016 en cuisine. Quasiment toutes les régions de l’Italie sont représentées à la carte. Les coulis sont préparés à partir des Pomodorino del Piennolo (petites tomates en grappes du Vésuve), la Burrata d’Andria de la région des Pouilles est transformée en espuma, le cigare de veau est farci à la tomme du Piémont et à l’asperge… Les pâtes fraîches sont réalisées chaque jour avec une farine de blé dur (farina du semoula d’Altamura) des Pouilles et sont anoblies par des produits d’exception : fagotello farcis au homard; nid de tagliolino à l’encre de seiche surmonté d’un tartare de gambas rouges et de poudre de citron d’Amalfi; tajarin selon la recette piémontaise, cacio e pepe (fromage et poivre) relevé de truffe blanche. Amuses-bouches, mignardises, sélection de pains faits maison (à base de farine Petra de Molino Quaglia moulue sur pierre) et huile d’olive précieuse (extra-Vierge monoculture Dolce di Agogia d’Ombrie) font également partie de l‘expérience.



A l’automne 2017, La Famiglia a entamé un nouveau chapitre de son histoire avec une rénovation totale de l’établissement pour davantage de modernité. Moha, studio d'architecture parisien, a conçu une salle principale accueillante avec ses grandes fenêtres, son parquet de chêne, son long miroir souligné d’un jeu de lumières, ses moulures, son plafond couleur de farine et son mur délicatement parsemé de motifs de feuilles. Les teintes jouent sur les variations de vert et de bronze propres aux huiles d’olive avec des accents de jaune et de doré évoquant les pâtes. Une seconde salle adjacente peut accueillir 16 personnes, plus intime et idéale pour se mettre à l’abri des regards.

On aime : la carte vraiment italienne
Le plus : l'accueil de Rita, chaleureux et convivial, la décoration raffinée et les tables bien espacées