Gastronomie

Un « bistro rôtisserie » 100 % volailles

Après le Coq Rico à Paris, « le bistro rôtisserie » s’exporte enfin Outre-Atlantique. Installée dans le quartier de Flatiron, au 32 East 20th, dans un immeuble historique, l’adresse prend son envol depuis mars 2016 ! L’idée : un restaurant 100% volailles, élevées dans le respect de la tradition. C’est ainsi qu’à New York, Antoine Westermann est parti à la rencontre de fermiers américains élevant des volailles à l’air libre, les convainquant d’élever une rousse du Vaucluse ou une poulette de Challans. Un vrai défi !

Un chef sincère et généreux

Celui qui a créé « Mon Vieil Ami » en 2003, racheté Drouant en 2006 et rendu les 3 étoiles de son restaurant à Strasbourg, le « Buerehiesel » en 2007, invente un nouveau lieu sans code en 2012 et imagine le Coq Rico, un hommage aux belles volailles. L’envie de faire découvrir une cuisine différente, accessible à tous et goûteuse. Un chef qui cuisine avec son cœur, trouve de nouveaux territoires d’expression et crée des plats sincères et généreux. Son leitmotiv : transmettre et partager.

Une équipe passionnée

A New York, l’équipe de cuisine française est venue transmettre et partager son savoir, pour régaler les new-yorkais et leur faire découvrir de nouvelles saveurs et de nouvelles recettes autour des volailles et des terrines (poulet, brune landaise, coq, canard…) L’œuf cuisiné dans tous les sens a aussi sa place et le foie gras poêlé est un must !
Dans un décor épuré et contemporain, de grands miroirs renvoient à l’infini une atmosphère chaude et conviviale, et un grand tableau de Doug Fitch dessinant à grands traits un coq fier et hardi, pièce maîtresse du lieu, donne le La ! L’artiste a même donné son nom à un cocktail !



Ici Anthony, chef d’orchestre du Coq Rico, vous accueille comme il se doit, avec sourire et aisance. Il aime le produit, on le sent. Il sait vous mettre l’eau à la bouche ! Ce soir, nous craquons pour un « Baeckeoffe », une landaise entière cuite à l’étouffée avec petites pommes de terre, artichauts et riesling, une recette maison d’Antoine Westermann, délicieux, nous nous en léchons les babines !



Il n’est pas nécessaire de prendre une entrée, mais Antoine sachant nous présenter ses plats, nous craquons pour le foie gras poêlé. Et les desserts, un grand moment qu’il ne faut pas ignorer ! Entre le soufflé à la rhubarbe, l’île flottante avec une crème anglaise bien épaisse, et un mille-feuilles de folie d’une taille gigantesque à se partager à 4, le choix est difficile !
Vous aurez compris, le dîner fut gargantuesque, un vrai plaisir pour des français de retrouver le goût de la France et un décor agréable et new-yorkais à la fois.
On ne peut leur souhaiter qu’un bel envol !