Moteurs

La XY : une GTi féminine ?

C’est la designer Anna Costamagna qui a été chargée de dessiner la version XY de la 208. Force est de constater que le résultat est très réussi. En créant cette signature, elle n’a en aucun cas « voulu faire une GTi uniquement destinée aux femmes, mais plutôt une 208 issue de la GTi et au look résolument féminin ».
Il est vrai que pour cela il aurait fallu sérieusement « gonfler » les moteurs proposés par la XY (2 essence et 3 diesel, voir encadré). Il n’empêche, cette XY à tous les atouts pour séduire la gent féminine, et nombre de ces atouts sont issus de la GTi. A commencer par la carrosserie, comme les bas de caisse et les élargisseurs d’ailes, sans parler des blocs optiques avec éclairage de jour et clignotants à LED jusqu’à la calandre et même le becquet arrière sport. A l’image de sa cousine sportive, la XY propose une unique finition trois portes.
A l’intérieur aussi, ça fleure bon la GTi avec son petit volant gainé de cuir, son pommeau de levier de vitesses en aluminium brossé, ses sièges baquets et ses pédales « sport » et repose-pied aluminium.
Le côté féminin de la XY est mis en valeur par la couleur « purple night», une des quatre teintes proposées en exclusivité pour elle, couleur que l’on retrouve notamment dans les surpiquages des selleries. L’élégance ressort avec un toit vitré panoramique de série et un style intérieur haute couture, grâce notamment à une planche de bord bronze métallisé, accompagnée d’un décor en dégradé bronze-noir très raffiné.
Ajoutez-y, mais en option cette fois, une aide au stationnement « Park Assist », dont on ne peut plus se passer une fois le fonctionnement maîtrisé, et vous avez tous les ingrédients pour séduire les femmes, mais pas seulement….



208 GTi : interprétation contemporaine du mythe GTi.

Personne n’a oublié la mythique 205 GTi, lancée voici près de trente ans déjà. Au fil des ans Peugeot a abandonné le sigle GTi pour le remplacer par un pudique « RC ». En sortant une 208 GTi, la firme du Lion tente de renouer avec l’esprit sportif qui prévalait du temps de la 205 GTi.
Cela commence par son style extérieur où se mélangent aujourd’hui sport et raffinement.
A l’avant une calandre noire laquée à damiers et à l’arrière une double sortie d’échappement donnent le ton. Un bas de caisse avec élargisseurs d’ailes, un becquet de toit et des jantes aluminium « carbone » 17 pouces sont quelques uns des signes qui la différencient des autres 208. Des sigles GTi chromés sur fond rouge, sur la malle et les enjoliveurs de custodes, finissent de la distinguer sans ostentation.



A l’intérieur on retrouve le rouge et le noir qui iront jusqu’à se mélanger, à l’image des crosses de porte à dégradé rouge vers noir. Le petit volant en cuir noir aéré, avec insert chromé siglé « GTi », possède un repère central rouge, lui aussi en cuir. Le tableau de bord, avec ses cadrans rétroéclairés rouges par LED et ses compteurs en aluminium brossé dotés d’aiguilles blanches, contribue à l’harmonie stimulante voulue pour ce haut de gamme par le constructeur. Bien sûr, le pédalier « sport » et le repose-pied aluminium s’harmonisent parfaitement avec le pommeau de levier de vitesses en aluminium satiné serti latéralement de rouge. Ce dernier sera souvent mis à contribution, la 208 GTi étant proposée avec une boîte de vitesses manuelles à six vitesses raccourcies.
Du coup, le confort est également sportif, et les sièges baquets bien utiles en abordant les petites routes sinueuses sur lesquelles on prend beaucoup de plaisir à la piloter. D’autant plus, et c’est là que l’on fait vraiment la différence, qu’elle dispose d’un moteur essence turbocompressé 1,6 l. de 200 ch. lui autorisant de belles performances, comme par exemple une accélération de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes !

Alors GTi ou XY ? Question de goûts certes, mais aussi de sensations et d’utilisations.