Portraits


FRAGONARD : une histoire de famille

La société Fragonard est une véritable histoire de famille. Créée en 1926 par l'arrière grand-père, cette petite entreprise familiale de Grasse, vend plus particulièrement de la parfumerie, des objets pour l'art de la table et un peu de mode. Développée à Grasse par le père parfumeur, elle est ensuite reprise par ses trois filles. Anne, médecin, met au point les formulations cosmétiques, Françoise, la cadette est en charge de la gestion et de l'administration et Agnès s'occupe du commercial, du développement et de la création.
Trois femmes, trois personnalités, dirigent d'une main ferme et féminine cet établissement.
Agnès, la « rebelle » de la famille, muse et créatrice des objets de la marque, crée des produits coups de cœur, qui partent de son envie et reflètent sa personnalité.
Généreuse, curieuse, elle chine un peu partout dans le monde. Sa passion de l'Orient et de l'Inde, se retrouve également dans ses collections. Son souhait reste de « faire partager son art de vivre » en offrant des parfums de qualité et des objets raffinés mais accessibles.
Actuellement la marque possède en nom propre, 6 boutiques à Paris et 8 sur la Côte d'Azur, recentrées sur le savoir-faire autour du parfum, la maison, l'art de vivre et la mode.
En projet, la réouverture du musée du parfum et deux expositions sur une belle association de la peinture et du parfum. Et peut-être un projet de spa au Japon et une vraie gamme cosmétique autour des céréales (blé, orge, avoine, pêche, abricot...)
Agnès Webster, a bien voulu partager sa vision du luxe avec Luxe-magazine.
Quelle est votre définition du luxe

Le temps, c'est vraiment ce qui me manque. Du temps pour moi, pour de la lecture, car j'aime lire (romans, évasions...), pour ma famille bien entendu et pour ma passion de l'Inde...
Pouvoir profiter d'instants heureux.

Quel est votre comble du luxe ?

Rendre le plus possible de gens heureux.

Et le luxe dont vous ne sauriez vous passer ?

Le parfum.
C'est je pense mon seul luxe, indispensable.
Mon père, parfumeur, nous empêchait de nous parfumer enfants.
Je porte actuellement, une de mes créations, « Billet doux », un œillet oriental fleuri.

Septembre 2008