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Il suffit de pousser la porte de ce grand hôtel qui rayonne au coeur du Carré d’or niçois depuis le milieu du 19 ème siècle pour découvrir la toute première adresse en France de la chaîne Anantara.

Situé en bordure de la promenade du Paillon, au coeur du coeur du « Carré d’Or » délimité par quelques rues voisines de la célèbre Promenade des Anglais où foisonnent les boutiques de luxe, ce nouveau 5 étoiles vient redonner du lustre à un édifice conçu par l’architecte Jean-Antoine Scoffier en 1850
Au fil de tant d’ années, ce beau bâtiment néo-classique n’a jamais perdu sa vocation première, celle d’être un établissement hôtelier sélect, prêt à recevoir fastueusement toutes les générations de visiteurs qui ont fait de Nice la cité où s’est réellement inventé le tourisme dès le milieu du 18 ème siècle. Cette vogue n’a fait que croître et embellir, avant, puis après le rattachement de Nice à la France en 1860.
La vie était douce sur la Riviera jusqu’aux abords de la première guerre mondiale. Toujours fortunée, la clientèle a évolué avec la société, faisant la part belle aux familles nobles avant le premier conflit mondial puis aux magnats de l’industrie et de la finance entre les deux guerres.
Autant dire que les portes de cet « Hôtel de France » d’hier, devenu « Plaza », et aujourd’hui « Anantara Plaza  », a vu passer plus d’une célébrité, accueilli des voyageurs du monde entier et abrité bien des amours et des secrets au fil de ces 173 ans d’existence.
En sera t-il de même au 21 ème siècle ? Les paris sont ouverts mais d’abord, les présentations.

Un pied au bord de la Méditerranée pour Anantara.

Situé à deux pas du front de mer, et de la célèbre Promenade des Anglais, Anantara est en lien direct avec la Méditerranée. Les chambres s’ouvrent sur un premier plan de verdure avec les jardins Albert 1er se prolongeant vers les eaux bleues de la Méditerranée.
Le hall, sous ses hauts plafonds et ses bois blonds, accueille le visiteur invité à découvrir le lobby « Les Colonnades » attenant et son décor néo-classique. Sa double hauteur sous plafond, sa forme en ellipse aérée et intime à la fois, charme et noue dès le premier contact le lien avec le passé de cet hôtel.
L’ architecture ici sublimée par un design élégant, offre un espace idéal pour profiter de beaux moments à vivre en famille ou entre amis au gré de différentes heures du jour. « Les Colonnades » peuvent passer du glamour avec le bar à Champagne et à caviar, au cosy avec un tea time sur le mode niçois autour d’un réconfortant « Délici Carnaval » et sa roue de  fingers foods à la niçoise ou d’ une déclinaison d’infusions originales autour du café vert.
Les horaires sont flexibles et les commandes particulières toujours possibles.
Autant de plaisirs salés ou sucrés nés de l’imagination d’Olivier Da Costa, grand ordonnateur de la restauration proposée dans ce superbe 5 étoiles.
Car derrière sa longue façade belle époque remodelée entre 1919 et 1920 par l’architecte Charles Delmas et une conception de l’espace d’un pur classicisme, l’hôtel s’anime et pétille au fil des idées originales d’un chef qui s’est créé une renommée en développant pas moins de 7 concepts de restauration originaux.
Ainsi en est-il au plus haut de l’édifice avec le restaurant « SEEN by Olivier » qui met à l’heure niçoise, les accents de SEEN, une des marques de restauration les plus plébiscités du créatif Olivier Da Costa.
Après Sao Paulo, Lisbonne et Rome, SEEN ouvre cette nouvelle escale sur l’immense toit terrasse qui confère à cet hôtel, un indéniable « plus ».

Une terrasse incontournable.

Après plus de 3 ans de travaux de rénovation et des modifications importantes, l’espace a été redistribué, générant la possibilité de créer 151 chambres avec vue sur la mer dès le 3ème étage. Leur agencement allie élégance et confort pointus jusque dans les salles de bain où l’on découvre des accessoires beauté en verre de Biot.
Les textures méditerranéennes s’y marient harmonieusement avec des accents de bois et d’or. La suite « Baie des Anges » d’une superficie de 54 m2 et la Suite Présidentielle  occupant 75 m2 au 5 ème étage apportent le summum qu’un tel hôtel se doit de proposer.
Cette véritable réinterprétation du lieu signée par le cabinet d’architectes niçois Jean-Paul Gomis David avec Collins Studio pour les espaces communs et TBC Interior Design & Architecture pour les chambres, a aussi permis l’ouverture d’un magnifique roof top. La spacieuse terrasse offre, en effet, une vue à 360 ° sur la baie des Anges, la vieille ville de Nice et la colline du château qui la domine ou encore la coulée verte qui file vers les hauteurs de l’arrière-pays : Le Piol, Cimiez ou Mont Baron.
Avec un tel panorama, l’hôtel a toute les chances de devenir un des lieux les plus courus de la ville, d’autant plus que les cocktails « Autour du Monde » proposés par le chef-barman Mario Stella sont excellents, inspirés des villes déjà investis par Anantara comme le local « Socca Sour » , le « Barlett » inspiré par l’adresse romaine ou encore le « Cha Yen Sling » tout droit venu de Anantara Bangkok.
Cette pause en plein ciel augure bien de la suite car la terrasse héberge à la fois le bar et le restaurant « Seen by Olivier ». Le ton est aux plats à partager, avec des recettes contemporaines et un clin d’oeil aux traditions culinaires niçoises ou plus lointaines, aux accents d’extrême Orient. Les rares et exclusives cuvées signées Château Crémat permettent aussi de découvrir l’Appellation d’Origine Protégée Bellet qui élabore plusieurs cuvées réservées pour l’Anantara.
Les dîners sont l’occasion rêvée de voir et d’être vu dans ce cadre chic et feutré, environné par la nuit après s’être attardé au bar terrasse attenant ou dans les salons extérieurs végétalisés dans un esprit « pergola ».
Les déjeuners, dans ce même cadre lumineux, sont supervisés par le chef exécutif Denis Gamard, en attendant une proposition de brunchs qui devrait bientôt animer encore plus ce lieu, véritable invitation pour tous les niçois et résidents de cette région, à s’approprier l’établissement le temps d’un déjeuner, d’un goûter, d’un diner ou d’un verre !

Anantara Spa.

Point fort de la chaîne Anantara née en Thaïlande, le spa de 300 m2 et les services beauté/bien-être personnalisent cette signature hôtelière encore inédite en France.
Avec 5 cabines, dans une ambiance cosy chic et selon une approche délibérément holistique, Anantara Spa a fait du massage un de ses « must ». On y pratique différents massages issus de toutes les cultures du monde avec tout le soin et l’attention requis. Le temps s’écoule et l’on oublie tout sous des mains expertes après avoir choisi une des huiles de massages proposées, dont la fragrance exclusive mimosa/gingembre élabore par la société CHO Nature, fan de bio et implantée dans les Alpes-Maritimes. Les soins cosmétiques s’appuient sur des produits à base d’algues recueillies dans la mer d’Iroise et transformées en baumes, sérums et crèmes remplies d’oligo-éléments bénéfiques par la société bretonne de cosmétique marine Thalion.
A défaut de piscine sur place, un accord passé avec le palace Ruhl situé tout près le long du front de mer, permet de s’adonner aux plaisirs de l’eau et du soleil dans le cadre préservée d’une plage privée et surveillée.

Une adresse d’excellence dans « Nissa la Bella »

Au carrefour de tout ce qui fait le charme de Nice, partez à la découverte de « Nissa la Bella » désormais inscrite au patrimoine de l’UNESCO.
Nice regorge de lieux surprenants depuis la vieille ville blottie au pied de la colline du Château jusqu’à la toute première église orthodoxe édifiée en France en passant par lles collections permanentes du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC).
Le patrimoine muséographique remarquable et le dynamisme culturel sont autant d’atouts qui justifient la candidature de Nice comme Capitale Européenne de la Culture en 2028.
En attendant, les belles expositions se succèdent dans la ville qui a abrité Matisse, Chagall et Dufy, vu passer Picasso et abrité le mouvement du Nouveau Réalisme dans les années 60 autour d’Yves Klein ou de Niki de Saint-Phalle.
Le musée Matisse célébrera ses 60 ans d’existence avec une programmation exceptionnelle, telle l’exposition « Tom Wesselmann.After Matisse » puis la grande exposition « Matisse année 30 ».
Inauguré en 1973, par Marc Chagall, André Malraux et Maurice Druon, le musée national Marc Chagall fut, en son époque, le premier consacré à un créateur vivant. Il y règne une atmosphère unique, intime et spirituelle, reflet de l’implication exceptionnelle de Marc Chagall dans la construction de ce musée qui peut être considéré comme une oeuvre importante de l’artiste. A l’occasion de cet anniversaire, l’exposition  « Chagall et moi ! » revient sur 50 ans d’effervescence artistique avant d’aborder la question des messages et des idéaux transmis par l’artiste que chaque visiteur est invité à s’approprier. Pour illustrer l’universalité et l’actualité de l’oeuvre de Marc Chagall, l’exposition propose les points de vue subjectifs de personnalités d’aujourd’hui. Issues de domaines artistiques, de cultures et de nationalités différentes, elles ont accepté de partager avec le public ce que Chagall éveille en elles. Ainsi tout au long de l’année écrivains, écuyers, danseurs, musiciens, parfumeurs, plasticiens partageront leur approche.
A voir également, le musée de la photographie dépositaire du fond Charles Nègre qui abrite régulièrement d’intéressantes expositions temporaires telle « Un air du Temps » l’actuelle rétrospective sur le travail du photographe Lionel Kazan.

Premier pas en France pour Anantara Hôtels.

Née en 2001 en Thaïlande, le groupe Minor International et sa marque phare d’hôtels hauts de gamme Anantara, s’étend aujourd’hui dans le monde entier, des îles luxuriantes au coeur de villes cosmopolites. La gamme de destinations couvre actuellement 14 pays, de l’Asie à l’Europe en passant par l’Orient.
Après l’Irlande, le Portugal, la Hongrie, Anantara signe sa première adresse en France. Son expansion en Europe, très sélective, fait entendre sur le vieux continent ce message qui est aussi sa signature : « La vie est un voyage » !