Un soldat de plomb, un personnage de jeu vidéo et aujourd'hui un ours en peluche à son effigie, entre narcissisme assumé et manipulation désintéressée (?) de son image, Karl Lagerfeld a encore frappé. Avec son éternelle verve ironique et provocante, le couturier désarçonne d'ailleurs d'emblée ses détracteurs : "Je ne m’intéresse qu’à moi-même et à mon reflet. Je suis une caricature ambulante qui s’adapte à beaucoup de supports et de situations. Je suis une sorte de Charlie Chaplin au quotidien". Si c'est lui-même qui le dit...


Un "Mini-Me" articulé...

Parfait duplicata de son modèle, la loquacité sans doute en moins, l'ourson arbore fièrement l“uniforme“ du Directeur Artistique de la Maison Chanel jusqu’à en épouser sa manière de le porter : jeans patiné de la collection K, veste en drap de laine et cravate de soie noire rehaussée d’une épingle à cravate selon les habitudes du “maestro“, chemise de popeline rayée assortie d’un col montant et lunettes noires. La ressemblance est pour le moins troublante. A se demander qui imite l'autre... Pour dormir avec Karl toutes les nuits et le câliner à loisir, il faudra néanmoins débourser quelque 1000 euros. Direction Colette pour espérer acquérir l'un des 2500 exemplaires mis en vente. Bonne nuit les grands.