La Collection Julien Levy, à l'Espace Tajan, les 5, 6 et 7 octobre
Cette vente est un un événement en soi puisque la société Tajan est parvenue à faire venir des Etats-Unis la très importante collection d'Art Moderne de la Succession de Julien Levy (1906-1981), le premier - et longtemps seul - galeriste américain à avoir promu l'art surréaliste aux Etats-Unis.
Une victoire pour Paris
Au total, près de 900 oeuvres provenant de la Succession de Julien et de sa femme Jean Levy et témoignant de l'extraordinaire activité de sa galerie entre 1931 et 1948, sont dispersées, sur quatre vacations, pendant trois jours.
Cet événement est tout d'abord une victoire pour Paris en y organisant pour la première fois la vente d'une importante collection d'Art Moderne en provenance des États-Unis, rappelant au passage les relations fertiles tout au long de l'histoire entre les deux pays.
Les choix visionnaires de Julien Levy
Les oeuvres en vente reflétent les choix visionnaires de Julien Levy, précurseur et meilleur ambassadeur du mouvement Surréaliste aux États-Unis. L'extraordinaire activité de sa galerie entre 1931 et 1948, lui permit d'imposer immédiatement ce nouveau courant artistique sur la scène new-yorkaise, ainsi qu'auprès des musées et grands collectionneurs d'Outre-Atlantique.
Dès 1927, Julien Levy, tandis qu'il poursuivait ses études à Harvard, décida sur les conseils de son ami Marcel Duchamp, d'interrompre son cursus et de l'accompagner à Paris pour y rencontrer les artistes de l'Avant-garde du moment. Son adhésion intellectuelle et artistique avec les acteurs du Surréalisme fut immédiate et totale, et Julien Levy entreprit alors de faire découvrir ces pionniers de l'Art Moderne à ses compatriotes du Nouveau Monde.
Les artistes que Julien Levy avait exposés
La plupart des 900 œuvres présentées dans la vente concernent d'ailleurs les artistes que Julien Levy avait exposés, qu'il s'agisse de Dali, Ernst, Cornell, Campigli, Carrington, Matta, Portocarrero, Tanning, Man Ray, Brauner, Noguchi, ainsi que le plus grand ensemble jamais proposé en ventes publiques d'œuvres de Marcel Duchamp, dont une extraordinaire pièce unique et inédite.
N'oublions pas non plus les deux pièces phares de la vente, deux huiles extraordinaires de Arshile Gorky, "Pirate I" et "Pirate II" réalisées en 1942 et 1943, ainsi qu'un grand nombre de merveilleuses œuvres sur papier.
Citons aussi un certain nombre d'artistes "Néo-Romantiques" présents dans cette collection, et notamment Tchelitchew, Berard, Eugène et Léonid Berman... que Julien Levy avait aussi fait découvrir au public américain.
Au total, près de 900 oeuvres provenant de la Succession de Julien et de sa femme Jean Levy et témoignant de l'extraordinaire activité de sa galerie entre 1931 et 1948, sont dispersées, sur quatre vacations, pendant trois jours.
Cet événement est tout d'abord une victoire pour Paris en y organisant pour la première fois la vente d'une importante collection d'Art Moderne en provenance des États-Unis, rappelant au passage les relations fertiles tout au long de l'histoire entre les deux pays.
Les choix visionnaires de Julien Levy
Les oeuvres en vente reflétent les choix visionnaires de Julien Levy, précurseur et meilleur ambassadeur du mouvement Surréaliste aux États-Unis. L'extraordinaire activité de sa galerie entre 1931 et 1948, lui permit d'imposer immédiatement ce nouveau courant artistique sur la scène new-yorkaise, ainsi qu'auprès des musées et grands collectionneurs d'Outre-Atlantique.
Dès 1927, Julien Levy, tandis qu'il poursuivait ses études à Harvard, décida sur les conseils de son ami Marcel Duchamp, d'interrompre son cursus et de l'accompagner à Paris pour y rencontrer les artistes de l'Avant-garde du moment. Son adhésion intellectuelle et artistique avec les acteurs du Surréalisme fut immédiate et totale, et Julien Levy entreprit alors de faire découvrir ces pionniers de l'Art Moderne à ses compatriotes du Nouveau Monde.
Les artistes que Julien Levy avait exposés
La plupart des 900 œuvres présentées dans la vente concernent d'ailleurs les artistes que Julien Levy avait exposés, qu'il s'agisse de Dali, Ernst, Cornell, Campigli, Carrington, Matta, Portocarrero, Tanning, Man Ray, Brauner, Noguchi, ainsi que le plus grand ensemble jamais proposé en ventes publiques d'œuvres de Marcel Duchamp, dont une extraordinaire pièce unique et inédite.
N'oublions pas non plus les deux pièces phares de la vente, deux huiles extraordinaires de Arshile Gorky, "Pirate I" et "Pirate II" réalisées en 1942 et 1943, ainsi qu'un grand nombre de merveilleuses œuvres sur papier.
Citons aussi un certain nombre d'artistes "Néo-Romantiques" présents dans cette collection, et notamment Tchelitchew, Berard, Eugène et Léonid Berman... que Julien Levy avait aussi fait découvrir au public américain.
Octobre 2004
Par Yves CALMEJANE
