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Billet d’humeur n°9 du biologiste JF Bézot : BIen-être et santé

Bien être et santé

Pour aller « merveilleusement bien » !

Jean Francois BEZOT - © Luxe magazine

Les vitamines sont des éléments essentiels de réactions chimiques de notre métabolisme. Elles ont un rôle de plus en plus reconnu dans l’immunité, le risque d’anémie, le risque fracturaire de l’ostéoporose, et en tant que systèmes de protection antioxydante , notamment dans l’ischémie, les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer,...) et si précieuses pour la gestion du stress et de l’équilibre émotionnel.
L’impact de nombreuses vitamines (A, E, C) sur le stress oxydatif, l’inflammation et la prolifération cellulaire (vitamine D), voire l’épigénétique (vitamine B9) et la réparation de l’ADN (vitamine B3) donc ainsi sur l’attrition des télomères, rend leur profilage, par simple prise de sang, indispensable pour l’expertise de l’indice télomérique (biopredix.com), « horloge biologique » du vieillissement tissulaire.
La vitamine K2 active l’ostéocalcine, hormone qui favorise la fixation du calcium sur la matrice osseuse...plutôt que sur la plaque d’athérome dont la rupture provoque l’AVC et/ou l’infarctus du myocarde.

Zoom sur les vitamines « respiratoires » oubliées bien souvent dans les prescriptions médicales

Jean Francois BEZOT - © Jean Francois BEZOT

En tant que précurseur du NAD , la vitamine B3 est probablement le nutriment le plus important dans sa biologie.
En tant que cosubstrat limitant le débit des enzymes des sirtuines, ces fameux gènes de la longévité, la régulation du NAD est un outil précieux pour contrôler la fonction sirtuine et par conséquent, le métabolisme oxydatif et la protection contre les maladies métaboliques (syndrome métabolique, obésité, diabète,...).
La vitamine B2 a un rôle biochimique extrêmement important puisque cette vitamine est le conducteur de systèmes enzymatiques transporteurs de l’hydrogène dont l’organisme réclame un usage permanent et ubiquitaire. C’est le régulateur de l’utilisation de tous les substrats qui s’intègrent dans le cycle de Krebs et qui entrent dans la chaine respiratoire mitochondriale pour former l’ATP source de vitalité.
La fonction majeure de la vitamine B1 l’impose comme le facteur biologique régulateur de l’utilisation énergétique du glucose au carrefour de la glycolyse et du cycle de Krebs. C’est la clef de voute biochimique du mouvement de l’effort, de l’action comme de l’activité cérébrale. Sa déficience est source de dépression, de pertes de mémoires et de concentration, de fatigue, migraines, sensibilité au bruit,...

Jean Francois BEZOT - © Luxe magazine


Quand on parle de supplémentation on pense à « carences » mais dans nos sociétés industrialisées, Scorbut, Béribéri, Pellagre, celles-ci ne devraient plus exister.
En revanche, on observe de nombreux déficits qui, eux, sont assez asymptomatiques et risquent d’avoir une incidence sur la physiologie. Un épuisement physique, une chute de cheveux, des ongles anormalement cassants, des problèmes au niveau des gencives, des aphtes, des lèvres gercées, des crevasses, de petits saignements, une insomnie persistante, une fatigabilité intellectuelle accompagnée de perte de mémoire ; ces symptômes doivent alerter.
Le statut individuel et la validation thérapeutique nécessitent clairement la Biologie (biopredix.com).
La précession de la biologie sur la clinique est la base de la médecine P4 ©.
Pour maintenir nos niveaux vitaminiques, il faut avoir une alimentation équilibrée incluant régulièrement des légumes et des fruits frais colorés et de qualité, des fruits à coques et leurs huiles, des petits poissons gras, du foie de veau ou de volaille, des jaunes d’œufs, du pain complet.
Gardons toutefois bien à l’esprit qu’il ne suffit pas de manger ce qu’il faut, (5 fruits, 5 légumes) mais que veiller à la qualité de fraicheur de cette alimentation est davantage important que d’en apprécier la quantité.
Attention aux hypervitaminoses (D, A, E, B9, B3, B6) aux conséquences iatrogènes.
L’excès ne vient pas de l’alimentation mais d’un excès d’apport sous forme de compléments. On supplémentera en micronutrition dans le seul but de contrôler d’éventuels déficits, non pas supposés, mais objectivés par des dosages sanguins (biopredix.com) avec un suivi longitudinal digne de la médecine P4 ©, la marque internationale de la médecine de la longévité.
Cela vous assurera une meilleure cicatrisation, une bonne immunité contre d’éventuels maladies nosocomiales ou virales saisonnières, une gestion du stress, un bon moral, un sourire plus facile, une envie d’être et de paraître assumée.
Pour aller « merveilleusement bien » !

Docteur Jean-François Bézot Biologiste
Décembre 2022
Par Luxe Magazine