Portraits


L’Oeil de Katya avec Alejandro Bataller, vice-président de Sha Wellness

Le style de vie et la nutrition, ainsi que la génétique, conditionnent notre santé et notre bien-être. C’est la raison pour laquelle le Sha Wellness Clinic a été créé et lancé en Espagne en 2008, près d’Alicante il y a plusieurs années par Alfredo Bataller Parietti, son fondateur et la famille Bataller. Ce centre est devenu une référence mondiale en matière de mieux-être. Basé sur des avancées médicales, des programmes novateurs et des innovations révolutionnaires ; il figure comme le pionnier du temple du well-being et de la macrobiotique dans ce monde.
Rencontre et interview avec Alejandro Bataller, vice-président de Sha Wellness et un des fils du fondateur.

Qui êtes-vous Alejandro?

Alejandro Bataller - © Antonio Terron

Je suis né en Argentine, avec des racines espano-italiennes. Puis j’ai suivi des études à l’Université Pontifical de Comillas pour finir avec un diplôme de la Harvard Business School (Business Management).
Je suis ensuite parti à Londres pour démarrer ma carrière dans l’industrie financière, qui n’a rien à voir avec le bien-être ( sourire) puis chez LVMH avant de rejoindre l’entreprise familiale en 2007, un an avant le lancement de la Sha Wellness Clinic.

Pouvez-vous nous redonner les raisons de la création de ce temple du bien-être ?

SHA Résidence Alicante - © SHA Wellness

La base de la clinique repose avant tout sur un nouveau réflexe alimentaire : le bien et mieux manger sain. Et pour cause, mon père, atteint d’un cancer du côlon, a pu tester sur lui le pouvoir auto-curatif de son organisme tout en changeant son régime alimentaire et ainsi constater les changements et résultats positifs sur lui-même, venant à bout de sa longue maladie. C’est la raison pour laquelle il a souhaité faire bénéficier au monde entier de cette nouvelle approche du bien-être et de la santé.
Il a fait appel au leader mondial de la macrobiotique, Michio Kushi, qui a concentré pour nous le meilleur de cette thérapie naturelle, accompagnée de programmes novateurs et innovants, intégrant et fusionnant les philosophies anciennes et les dernières techniques révolutionnaires, notamment dans le domaine de la médecine préventive (les 4 P), anti-âge, génétique, holistique, régénérative, revitalisante, accompagnées de programmes nutritionnels thérapeutiques très élaborés.

Cela veut-il dire que la macrobiotique peut venir à bout de maladies graves ?

SHA Résidence Alicante - © SHA Wellness

Nous ne prétendons pas guérir, mais plutôt prévenir et c’est en cela que notre approche est importante et différente. Nous avons souhaité sensibiliser notre clientèle.

Quelle est la moyenne d’âge de votre clientèle ?

SHA Wellness Alicante - © SHA Wellness

Environ 55/60 ans, avec aussi de plus en plus de dirigeants d’entreprises.
Nous nous sommes rendus compte que nous faisions face à un nouveau profil de clients, très cultivés, raffinés et très éduqués, déjà sensibilisés au fait que la nourriture a un impact considérable sur la santé.
Nous avons également vu notre clientèle rajeunir (40/45 ans) qui souhaite rester en bonne santé et préserver son capital !

Quelle est la durée minimale d’un séjour pour optimiser au mieux les soins ?

Tout dépend d’où vous partez et quels types de pathologies (si vous en avez) ou bien de vos objectifs.
Cela peut aller de 4/5 jours, pour quelqu’un en bonne santé qui souhaite simplement reprendre des bonnes habitudes et se désintoxiquer du rythme urbain ou professionnel,
à 10 jours ou plus.
SHA Wellness Alicante - © SHA Wellness

Certains clients sont même restés deux ou trois mois ! Je pense notamment à un banquier, venu perdre quelques kg sur ses 20 kg à perdre et qui a été tellement bluffé d’en perdre déjà 4/5 kg la première semaine, qu’il a prolongé de deux mois afin de devenir « un autre » et de revenir en bonne santé.
Cela parait simple vu de l’extérieur, mais ce n’est pas si simple, lorsque vous commencez à suivre un programme. Il faut vous défaire de vos anciennes habitudes nutritionnelles, physiques, du rythme du quotidien tout en en intégrant de nouvelles, bénéfiques pour votre mental et votre corps.
Tout est du sur-mesure !

Justement parlez nous des programmes et de l’accueil du client

Lorsque vous accueillez un client, il ne s’agit pas uniquement de massages. Ici chaque client aura en face de lui une cinquantaine de personnes qui s’occuperont de lui.
Cela va de l’hébergement, nourriture, consultations, coordinations, spécialistes, thérapeutes, coachs divers et variés.
Chaque programme étant comme je vous l’ai mentionné du sur-mesure et adapté aux besoins et éventuellement pathologies du client.
Ce qui nous demande une réelle flexibilité et un panel de spécialistes pointus afin de répondre au plus près à leurs problèmes.
Ici, comme le client, nous recherchons le résultat et l’excellence.

Qu’est ce qui à votre avis et à vos yeux, vous rend unique ?

Alejandro Bataller - © Antonio Terron

Nous combinons trois axes complémentaires et indissociables : une alimentation saine autour de laquelle nous ajoutons une méthode holistique associée à une médecine préventive extrêmement pointue ainsi qu’une éducation sur les nouvelles habitudes de vie à prendre pour une vie en bonne santé et un mode de vie sain.

Vous parliez de spécialistes dans vos programmes. Quels sont-ils ?

Alejandro Bataller - © Antonio Terron

Nous avons 300 spécialistes dont plusieurs douzaines de docteurs travaillant exclusivement pour Sha Wellness.
Nous avons très peu de turnover et nos médecins sont fidèles à la maison.

Quels sont leurs profils et les techniques ?

Nous en avons de toutes sortes dans la mesure où nous associons la médecine holistique à la médecine préventive et aux techniques les plus innovantes dans le domaine médical.
Nous aurons donc aussi bien de l’anti-âge, des biologistes capables de travailler sur la télomérase, le protéome, des médecins spécialisés dans les maladies génétiques, de la photo bio modulation, stimulation électro magnétique, chromothérapie, le traitement des maladies dégénérescentes, travail sur les cellules, médecins holistiques, nutritionnistes…
Nous avons même lancé la Sha Académie on line.

Quelle est votre vision du futur Sha Wellness ?

Nous souhaitons mettre en place des diagnostics accessibles, abaisser nos prix pour permettre à un plus grand nombre d’y avoir accès.
Aujourd’hui Il y a de plus en plus de maladies et de moins en moins de solutions.
C’est donc bien la preuve qu’il faut aussi changer notre mode de vie et s’intéresser beaucoup plus à la médecine holistique.

Comment intégrez-vous le développement durable chez Sha Wellness ?

SHA Wellness Alicante - © SHA Wellness

Nous l’avons intégré depuis le départ. A nos yeux ce n’est pas une option, c’est l’essence même de notre centre.
Nous avons une ferme organique, avons éliminé plus de 90% du plastique, et nous avons une équipe dédiée en charge de l’écologie.

Quels sont vos projets actuels ?

SHA Emirats - © SHA Wellness
Vue de l'AlJurf - © SHA Wellness

Nous allons ouvrir deux autres Sha Wellness, un au Mexique et aux Emirats le second en 2023 et 2024.
80% de notre offre sera la même, ajoutant à chacun 20% d’une spécificité qui correspond à leur culture et à leur art de vivre.
Par exemple au Sha Wellness aux Emirats Unis (entre Dubaï et Abu Dhabi, à ALJurf) nous travaillerons plus le problème de poids.
Pour celui de Mexico (non loin de Cancun), nous intègrerons un programme de fitness plus élaboré.
Celui d’Espagne est spécialisé sur la régénération et l’anti-âge.
SHA Mexique - © SHA Wellness
SHA Mexique - © SHA Wellness

Nous avons longtemps réfléchi à des ouvertures, mais nous ne voulions surtout pas altérer ou dénaturer le concept même de Sha Wellness.
Cela suppose au-delà du concept, de trouver le personnel qui soit qualifié et compétent, avec l’expérience requise pour transmettre notre ADN et garder cette excellence et ces résultats dont nous sommes fiers.

Quelle est votre définition du luxe ?

L’élément le plus important reste à mes yeux la santé. Sinon vous ne pouvez pas profiter de la vie. Avoir un corps sain dans un esprit sain et être en harmonie.
Novembre 2021
Par Katya PELLEGRINO