Tendances


Van Cleef & Arpels : des secrets bien cachés

« Les mains d’or », c’est le nom de ces mains inconnues du grand public qui, à l’abri d’ateliers cachés à la vue de tous, réalisent dans le respect d’une tradition ancestrale des chefs-d’œuvre de haute-joaillerie. Ingéniosité, précision et patience sont les maîtres-mots de leur art. Derrière l’apparente évidence, des milliers d’heures de travail, depuis l’étape du gouaché jusqu’à celle du bijou final. La nouvelle collection de Van Cleef & Arpels dévoile un florilège fait de subtilité, de finesse et de virtuosité. Découverte.

L’art de la métamorphose

Les bagues Séraphita


Tradition de la maison Van Cleef & Arpels, le bijou à double lecture relève d’un esprit ludique et amoureux du mystère, recelant le double sens du mot « secret » : un trésor y est caché, à moins que ce ne soit un souvenir, ou même une surprise ! Réalisé avec toute la virtuosité des « mains d’or » de la maison, le bijou utilise le langage des pierres, des plus vives couleurs aux nuances les plus tendres, en passant par le rubis, le saphir, le diamant ou encore l’onyx noir. Grâce à de subtils mécanismes, chaque bijou change d’aspect et dévoile une partie cachée, ou se métamorphose : un clip détachable transforme un sautoir en collier qui lui-même devient bracelet, la bague Séraphita révèle le mystérieux secret de deux anneaux différents, respectivement sertis d’un saphir de 16,46 carats ou de diamants et saphirs mauves.

A chaque bijou son histoire

Oiseau sur la branche


Chaque bijou tire son inspiration d’une histoire, et déroule celle-ci au gré de ses métamorphoses. Ainsi le sautoir « Oiseau sur la branche », directement inspiré du conte de Hans Christian Andersen « Le Rossignol et l’Empereur de Chine », abrite en son sein un oiseau subtilement dissimulé dans le motif joaillier central. Une petite porte en diamants coulisse avec fluidité et dévoile un rossignol sculpté sur fond de saphirs et d’émeraudes suiffées. Mais là ne s’arrêtent pas les surprises : le bijou lui-même offre trois portées de colliers différents : un long et deux courts, déclinant selon les configurations un ensemble de couleurs et de motifs évoquant l’Asie. L’onyx, associé aux perles de culture et aux émeraudes, souligne le rouge soutenu des boules de rubis birmans. Réalisé selon une technique traditionnelle, l’enfilage en chute met en valeur les dimensions croissantes et le charme de ces matières anciennes, totalisant 567,14 carats !. L’inspiration, c’est aussi celle qui est tirée d’un poème de Pouchkine où une princesse est transformée en cygne : un clip retranscrit cette scène à travers un éblouissant Théâtre Poétique : par un mouvement de rotation au dos de la pièce, le buste de la jeune fille disparaît, révélant un élégant cygne flottant sur les eaux, réalisant l’enchantement d’une nouvelle métamorphose.

Des bagues aux sautoirs, une collection placée sous le signe du mystère

Secret des amoureux


Qu’il s’agisse de bagues, bracelets, clips ou sautoirs, la collection est traversée par le même esprit à la fois ludique et mystérieux. Luxe Magazine est particulièrement tombé sous le charme du clip « Secret des amoureux » où un espiègle Cupidon, portant son doigt à sa bouche, semble chuchoter « chut ! » pour garder son secret. Pour évoquer les mystères de l’amour, le bijou met en œuvre or blanc, or rose, or jaune, diamants, saphirs de couleur, un saphir rose-orangé taille poire de 2,74 carats, un saphir violet taille poire de 1,36 carats et une rubellite taille cœur de 12,04 carats. Destiné à faire naître l’amour dans le cœur des hommes et des femmes, l’arc en fil d’or torsadé retient une opulente guirlande de saphirs roses et mauves, tandis que les flèches sont ponctuées de diamants tailles poire et baguette. Le visage de l’angelot en diamant taille rose et les différents sertis (à grains, griffes, clos, « plumard ») témoignent de la virtuosité déployée pour mettre en scène l’amour et ses mystères.



Chacun trouvera une histoire qui parle à son cœur au fil de cette collection où le raffinement n’est jamais superflu ni ostentatoire, où chaque élément est mis au service de la féminité et de l’esthétique portée à son acmé.
Juin 2018
Par La rédaction