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Ole Lynggaard : le roi de la joaillerie scandinave

Plus qu'une simple Maison de joaillerie prestigieuse, fournisseur officiel de la Famille Royale du Danemark, Ole Lynggaard Copenhagen est avant tout une histoire de famille, où parents et enfants travaillent main dans la main depuis plus de cinquante ans...

Un empire familial



Transmission, partage, souvenirs, qualité, exigence : tels sont les maîtres mots d'Ole Lynggaard, Maison de joaillerie danoise qui fabrique avec amour, de superbes bijoux en direct d'un loft gigantesque situé dans la banlieue de Copenhague. Depuis toujours, l'entreprise se développe avec l'aide de toute la famille. A commencer par Ole Lynggaard, le fondateur, aujourd'hui âgé de 81 ans, orfèvre passionné de Haute Joaillerie qui, dès les années 1950, entreprend un tour du monde pour enrichir son savoir en matière de joaillerie, passant par l'Allemagne, Paris et la fantasmagorique Place Vendôme, New York, le Japon, la Chine, les Philippines, la Thaïlande et l'Egypte. Durant son séjour à Paris, il rencontre Karin, sa future femme et principale muse. Une professeur qui l'aide à lancer sa Maison éponyme en 1963, grâce à son don pour la rédaction de communiqués de presse. Lui-même, s'installe en 1963 au Danemark, se spécialisant en joaillerie et invente en 1969, le fermoir bijou, apportant un vrai sens du détail et une révolution dans ce domaine. Sa deuxième marque de fabrique est aussi l'or satiné, que les orfèvres, au nombre de 45 chez Ole Lyngaard, travaillent au quotidien. De son côté, la Reine a toujours apprécié son travail et ses filles, les deux princesses, perpétuent cette relation et "boostent" même la marque, en choisissant leurs bijoux chez Ole Lyngaard, lors d'événements officiels. Charlotte a d'ailleurs créé une tiare en 2008 pour un événement royal, qui est maintenant exposée.



Aujourd'hui, si Ole participe toujours au processus de création de bijoux intemporels, véritables pièces de collection que l'on se transmet en héritage, c'est Soren, son fils, qui est devenu PDG de la société. Quant à Charlotte, fille d'Ole, elle le rejoint dans les années 93/94 et perpétue la tradition familiale en s'occupant de la création et de la direction artistique de la Maison. Sa marque de fabrique : un look élégant, brut et sensuel à la fois. En effet, la marque ne prête pas attention au Bling Bling, aux tendances éphémères et autres défilés sur tapis rouges. Bien au contraire... Ole Lynggaard, c'est avant tout la sobriété, la classe, le charisme, l'audace et le caractère. Charlotte a insufflé un nouveau mode de bijoux, modulables, à porter au quotidien. A elle le floral et le végétal et à Ole l'esprit plus animalier.

La femme comme source d'inspiration



En parcourant les dernières collections de la Maison, une évidence s'impose : la femme et ses multiples facettes sont au coeur de chaque campagne. Par exemple, la collection de bagues "Lotus" s'inspire de la forme douce des fleurs de lotus et, rend hommage aux femmes bohèmes avec ses pierres précieuses à la surface soyeuse. Avec plus de 3000 pièces, chaque femme peut créer son propre style. Les bagues, charms, boucles d'oreilles et colliers design se combinent entre eux de multiples façons.



Autre inspiration, l'Éléphant, symbole de sagesse, fidélité, force et bonheur, que l'on porte autour du cou avec ses 536 diamants scintillants dans 20 formes différentes, formant un pavé de diamants qui suivent la forme naturelle et les mouvements du pachyderme, et son or 18 carats. Les étoiles sont également de la partie dans la collection "Shooting Stars", clin d'oeil à la boucle d'oreille unique, composée de petites étoiles en diamants et de chaînes en or, que porte l'héritière Charlotte Lynggaard lorsqu'elle remporte le prix de "Style Icon" lors de la cérémonie "Elle Style Awards" de 2015. Dernière collection chère à la Maison : "Snakes", dédiée aux serpents qui s'enroulent sensuellement, s'inspirant des trésors découverts par Ole Lynggaard au musée égyptien du Caire au tout début de sa carrière.

Octobre 2017
Par La rédaction
Rencontre avec Kevin Grandel de Keating, directeur de la nouvelle boutique

Tombé dans le luxe par hasard, il voulait devenir diplomate, après avoir travaillé dans le retail avec Louis Vuitton, Cartier, Boucheron, vous m'excuserez du peu, il part en Israël, puis participe au lancement de la boutique Christofle dédiée au bijou.
Sa rencontre avec Hannah Lyngaard, va tout changer. Il tombe amoureux de la collection et accepte de lancer leur première boutique.
Son passage chez Sup de Luxe durant un an, lui a permis d'avoir une lucidité sur le secteur du luxe, et la rencontre avec les Grands Témoins de véritablement appréhender ce domaine en ayant des témoignages véridiques.
Une école incontournable à ses yeux. "Elle vous apprend également à faire confiance à votre instinct !"

olelynggaard.com