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Sophistication et chaleur humaine...

Des fenêtres de la demeure construite à la fin du XIXe siècle, la vue surplombe le jardin qui descend doucement vers le lac. Décoré par la mère d’Antonella Chiesa, l’intérieur a été entièrement rénové, et ressemble à ses propriétaires, sophistiqué et chaleureux à la fois. Deux niveaux en tout, s’étendant sur une surface de quatre-cents quarante mètres carrés, comprenant au rez-de-chaussée deux salons, une salle à manger, une grande cuisine, une véranda et au premier étage, une seconde salle à manger et cuisine, trois chambres, deux salles de bains. Sur le toit, la terrasse fait partie d’un appartement mansardé et possède une entrée indépendante.



Mobilier de famille, tissus aux tonalités pastels, murs blancs et parquets de chêne, sol en céramique… rien de tapageur ici. Mais un subtil mélange de classicisme et de simplicité, en osmose avec l’atmosphère de cette côte du Lac Majeur, moins opulente que la ville de Stresa, située sur la rive d’en face. Car là réside la grande réussite de la villa : se retrouver dans un lieu privé sans se sentir étranger, ou envahi par des affaires qui ne sont pas à soi. Classique et sauvage à la fois, le jardin, avec ses allées de palmiers et de magnolias sinuant vers le rivage, cultive le même raffinement.

Un village au charme unique

L’autre attrait de la villa Laveno réside dans le fait qu’elle se situe au cœur du village éponyme. Le site est par ailleurs extrêmement touristique avec son port de plaisance, sa petite ville célèbre pour ses anciennes manufactures de céramique dirigées autrefois par la famille d’Antonella.



Abrité dans le Palazzo Perabo à Cerro, au sud de Laveno, le Musée International du Design Céramique exposant, entre autres, des œuvres de Gio Ponti, Antonia Campi, Guido Andlovitz… est incontournable. Les iles Borromées constituent également l'un des points forts du lieu, trois des cinq iles se visitent, Bella avec ses palais et ses jardins à l’italienne, Pescatori, petit village de pêche, Madre avec son palais et ses jardins à l’anglaise. Tout comme la proximité des forêts et de la montagne, idéale pour les marches ou pour le trekking. Dernier atout, Milan est à quatre vingt kilomètres, l’aéroport de Malpensa à trente neuf.
Séjourner à la villa Laveno est un rêve, voire un privilège, car elle enferme tout le charme de cette Italie bucolique et romantique qui rend les heures si douces et la vie si belle.

Serge Gleize