« Washington National Golf Club », un très beau parcours près de Seattle.
Boosté par l’organisation du 115ème U.S.Open, disputé sur l’extraordinaire golf de Chambers Bay (cf. notre précédent article), l’Etat de Washington est prêt à recevoir comme il se doit de très nombreux amateurs de la petite balle blanche. De superbes parcours sont légions dans cet Etat du Nord Ouest américain. « Washington National » est un bon compromis de ce que l’on peut y trouver en terme d’infrastructures golfiques.
Washington National, golf universitaire de l'Etat
« Washington National », symbole du golf universitaire américain.
En garant votre voiture sur le parking du « Washington National Golf Club », situé à une vingtaine de miles (une petite demi-heure) de l’aéroport de Seattle, vous aurez peut-être l’impression d’arriver dans un club qui à première vue ne paye pas de mine ; ce n’est juste qu’une impression, très rapidement battue en brèche. Il est vrai que vous ne disposerez pas de vestiaires pour vous changer, mais c’est par le terrain que ce club se distingue.
La carte du parcours
Il ne faut pas en effet attendre d’être arrivé sur le green du 18, avec ses deux plateaux au fort dénivelé, pour repenser à la phrase d’avertissement de Rolly Leonard, le Manager général du club, ponctuant la présentation de son « Washington National » : « Quand vous serez sur les greens, vous n’êtes pas encore dans le trou ! ».
Comme tous les greens du parcours, avec pour chacun d’entre eux 9 zones d’implantation de drapeau, celui du 18 est très vaste, extrêmement rapide, aux pentes surprenantes, sans grandes ondulations mais difficiles à lire.
L'arrivée du 18 et son green à double plateau
Un club jeune et formateur
« Washington National » pourrait être considéré comme un parcours dédié à la perfection du golfeur. Ici tout est fait pour que l’on améliore son jeu quel que soit son niveau.
A commencer par le practice, très grand et très bien organisé, où l’on découvre que de nombreux étudiants viennent s’entraîner ici. Derrière la zone de practice proprement dite, à l’usage unique et exclusif des golfeurs et golfeuses de l’équipe universitaire de l’Etat de Washington, on peut apercevoir une immense aire d’entraînement avec plusieurs trous, plusieurs départs et plusieurs ateliers spécialement conçus en fonction du secteur de jeu travaillé. En visitant cet espace dédié et réservé, on comprend mieux pourquoi le golf universitaire américain jouit d’une solide réputation et est formateur de champions.
Le 1 du Washington National
Une partie de l'immense camp d'entraînement
Trou signature
La spectaculaire arrivée du 15, le trou signature du parcours
Grâce à 5 à 6 tees de départs sur chaque trou, ce par 72 varie de 4606 mètres à 6574 mètres. Chacun, en fonction de son index, y trouve son bonheur. « Washington National » offre une palette très complète de possibilités de jeu avec, presque partout, de larges fairways mais aux bunkers intelligemment dessinés. Bien rythmé, le parcours dispose d’une bonne signalétique et de toilettes très soignées et judicieusement placées pouvant faire aussi office de ravitaillement en eau fraîche. Les trous s’enchaînent en réservant leurs lots de surprises, agréables ou pas, en fonction de votre manière de jouer !
Recharges à graines et toilettes, judicieusement installées le long du parc
Le trou signature est ici, comme à « Chambers Bay », le 15, petit par 4 de 294 mètres, où il faut soigner son approche sur un green entouré d’eau et d’une extrême beauté environnante !
L’entretien du parcours est parfait, et tout est prévu pour qu’il le soit en permanence. A commencer par les golfeurs eux-mêmes, incités à réparer leurs divots et autres « escalopes » avec une petite recharge d’un mélange de sable, de terre et de graines qu’ils peuvent remplir dans des bouteilles disposées dans les voiturettes, grâce à des petits containers régulièrement disséminés tout au long de la route du parcours.
Finalement, l’impression qui prévaut au sortir du 18 est une impression de jeunesse et de dynamisme à l’image de ce que le club est au bout du compte : l’hôte des équipes universitaires de l’Etat.
« Washington National Golf Club » appartient à la chaîne « Oki Golf ». Il fait partie des neuf clubs, avec leur onze parcours, répartis sur l’Etat de Washington. De tous, c’est sans doute celui qui joue le plus la carte jeune.
« Washington National », symbole du golf universitaire américain.
En garant votre voiture sur le parking du « Washington National Golf Club », situé à une vingtaine de miles (une petite demi-heure) de l’aéroport de Seattle, vous aurez peut-être l’impression d’arriver dans un club qui à première vue ne paye pas de mine ; ce n’est juste qu’une impression, très rapidement battue en brèche. Il est vrai que vous ne disposerez pas de vestiaires pour vous changer, mais c’est par le terrain que ce club se distingue.
La carte du parcours
Il ne faut pas en effet attendre d’être arrivé sur le green du 18, avec ses deux plateaux au fort dénivelé, pour repenser à la phrase d’avertissement de Rolly Leonard, le Manager général du club, ponctuant la présentation de son « Washington National » : « Quand vous serez sur les greens, vous n’êtes pas encore dans le trou ! ».
Comme tous les greens du parcours, avec pour chacun d’entre eux 9 zones d’implantation de drapeau, celui du 18 est très vaste, extrêmement rapide, aux pentes surprenantes, sans grandes ondulations mais difficiles à lire.
L'arrivée du 18 et son green à double plateau
Un club jeune et formateur
« Washington National » pourrait être considéré comme un parcours dédié à la perfection du golfeur. Ici tout est fait pour que l’on améliore son jeu quel que soit son niveau.
A commencer par le practice, très grand et très bien organisé, où l’on découvre que de nombreux étudiants viennent s’entraîner ici. Derrière la zone de practice proprement dite, à l’usage unique et exclusif des golfeurs et golfeuses de l’équipe universitaire de l’Etat de Washington, on peut apercevoir une immense aire d’entraînement avec plusieurs trous, plusieurs départs et plusieurs ateliers spécialement conçus en fonction du secteur de jeu travaillé. En visitant cet espace dédié et réservé, on comprend mieux pourquoi le golf universitaire américain jouit d’une solide réputation et est formateur de champions.
Le 1 du Washington National
Une partie de l'immense camp d'entraînement
Trou signature
La spectaculaire arrivée du 15, le trou signature du parcours
Grâce à 5 à 6 tees de départs sur chaque trou, ce par 72 varie de 4606 mètres à 6574 mètres. Chacun, en fonction de son index, y trouve son bonheur. « Washington National » offre une palette très complète de possibilités de jeu avec, presque partout, de larges fairways mais aux bunkers intelligemment dessinés. Bien rythmé, le parcours dispose d’une bonne signalétique et de toilettes très soignées et judicieusement placées pouvant faire aussi office de ravitaillement en eau fraîche. Les trous s’enchaînent en réservant leurs lots de surprises, agréables ou pas, en fonction de votre manière de jouer !
Recharges à graines et toilettes, judicieusement installées le long du parc
Le trou signature est ici, comme à « Chambers Bay », le 15, petit par 4 de 294 mètres, où il faut soigner son approche sur un green entouré d’eau et d’une extrême beauté environnante !
L’entretien du parcours est parfait, et tout est prévu pour qu’il le soit en permanence. A commencer par les golfeurs eux-mêmes, incités à réparer leurs divots et autres « escalopes » avec une petite recharge d’un mélange de sable, de terre et de graines qu’ils peuvent remplir dans des bouteilles disposées dans les voiturettes, grâce à des petits containers régulièrement disséminés tout au long de la route du parcours.
Finalement, l’impression qui prévaut au sortir du 18 est une impression de jeunesse et de dynamisme à l’image de ce que le club est au bout du compte : l’hôte des équipes universitaires de l’Etat.
« Washington National Golf Club » appartient à la chaîne « Oki Golf ». Il fait partie des neuf clubs, avec leur onze parcours, répartis sur l’Etat de Washington. De tous, c’est sans doute celui qui joue le plus la carte jeune.
Juin 2015
Par Jean-Louis CALMEJANE
