Le come-back



La transition est clairement un succès : de l'ancien bistrot datant de 1927, Amélie Vidalenc, la nouvelle propriétaire parisienne du Tournesol, s'est fait fort de dessiner un restaurant chic et décontracté totalement rénové dans un esprit années 20, avec les conseils de J.LCostes. Bref, si vous êtes amateurs d'or et de bois, d'appliques en plaques de verre biseautées, de petits carreaux, de lustres imposants venant d'Egypte, notamment une applique en arc de cercle s'inspirant de Klimt, et de petits salons féminins inspiré des Années Folles , vous avez là votre adresse ! Et pour cause, le relifting signé Laurence et Frédéric Cerato (agence Le Zouave et la Sorcière), experts des plateaux d’émission de télévision, est une réussite tant les deux décorateurs sont parvenus à jouer sur la magie de la lumière naturelle et la puissance des lustres, hommage au rock Charleston.



Dans l'assiette, du nouveau

Le chef Julien Durosier (formé chez Costes), 31 ans, dont 15 déjà derrière les fourneaux, mène dorénavant le bal en cuisine. Sa carte, renouvelée à chaque saison, est entièrement faite maison et conçue en collaboration de Jean-Louis Costes, à l’exception de quelques desserts, réalisés alors par l’excellent Moulin de la Vierge.
Que découvre-t-on à la carte ? Du potage potiron gingembre, un Bel artichaut vinaigrette, des Calamars frits, creamy spicy, des Crevettes rôties coco citronnelle, un Steak de thon laqué balsamique et autres Onglet « Black Angus » aux échalotes ou Cocotte de poulet aux morilles. On boucle le tout sur une Tarte au citron meringuée de Rachel ou une Tarte poire amande, pour une addition très modestement salée, flirtant avec les 50 € par personne. Honnête, chaleureux et efficace.